La Fédération française d’athlétisme refuse que ses athlètes viennent s’entraîner au Maroc, et tout particulièrement à Ifrane. Les Français expliquent leur refus par le fait que cette station de remise en forme traine une mauvaise réputation en lien avec des soupçons de dopage.
Des accusations qu’a peu appréciées le président de la Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA), Abdeslam Ahizoune. Ce dernier a riposté en qualifiant la fédétaion française de néocolonialiste, rapporte le journal Al Ahdath Al Maghribia du weekend des 13 et 14 avril.
Dans une interview accordée au quotidien parisien L’Equipe, Ahizoune s’est étonné de l’attitude de la fédé française, expliquant que le dopage existe partout dans le monde. Pour le patron de la FRMA, si les Français choisissent d’habitude de venir s’entraîner au Maroc, ce n’est pas parce qu’ils sont invités par la FRMA, mais parce qu’ils souhaitent profiter des bonnes installations sportives que le Maroc met à leur disposition.
Ahizoune n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler qu’une délégation d’athlètes français s’était rendue l’année passée au Maroc, sans qu’aucun cas de dopage ne soit signalé par la suite. Une preuve, selon lui, que faire un stage au Maroc, et à Ifrane en particulier, permet aux athlètes de préparer leur saison de la meilleure manière possible.
Réagissant enfin à l’affaire Clémence Calvin, du nom de cette athlète française accusée de s’être dopée au Maroc, Ahizoune a répondu que n’importe quel athlète qui souhaite se doper finira par le faire quand il veut, et dans n’importe quel pays où il se trouve. Même en France et aux USA.