Même si Mohamed Boudrika, comme il l’a déjà fait par le passé, revient sur sa énième démission d’ici cet après-midi, il est fort probable qu’il ne sera plus vice-président de la Fédération royale marocaine de football.
Les carottes sont en effet cuites avec les graves accusations qu’il vient de proférer ouvertement contre le président du WAC, Said Naciri, également patron de la Ligue nationale de football professionnel, et avec lui le chef de la Direction de l’arbitrage de la FRMF, Yahya Hadqa. C'est, en somme, toute la structure du football national qui se sent visée par de tels "dérapages" (dixit Said Naciri).
La décision du Comité directeur de la FRMF de convoquer une réunion au sujet des déclarations incendiaires de Boudrika, sans qu’aucune voix ne s’élève jusqu’ici pour lui demander de revenir sur sa démission, est en soi révélateur d’une gêne générale et d’une nette césure entre le président du Raja et l’instance nationale du football.
Cette dernière peut même aller jusqu’à faire passer Boudrika devant sa Commission d’éthique et le sanctionner éventuellement.