Tout était mis en place pour que l’IRT fête son premier titre de champion du Maroc en cas de victoire. Dès le coup de sifflet final de l’arbitre, et alors que les fans tangérois ont envahi la pelouse pour exprimer leur joie, des supporters de l’IRT et du MAT se sont livrés à une bataille rangée qui a fait plusieurs blessés, rapporte Al Akhbar du 14 mai.
Dans les gradins, les supporters des deux bords ont arraché les sièges pour les utiliser comme projectiles dirigés vers la pelouse. Le dispositif important des forces de l’ordre dépêchées sur place n’a pas réussi à maîtriser cette folie qui s’est emparée des 45.000 supporters des deux camps rivaux.
Selon les témoignages rapportés par Al Akhbar, les arbitres de la rencontre ainsi que les joueurs du MAT ont eux aussi été agressés par les supporters tétouanais qui leur ont jeté des bouteilles en plastique.
Ces violences ont également fait des blessés dans les rangs des forces de l’ordre dont certains éléments ont été admis à l’hôpital régional Mohammed V de Tanger.
Il faut noter, qu’au vu du caractère exceptionnel de ce classico du nord, qui est toujours entaché de violences, la police a interdit le déplacement de plusieurs supporters de Tétouan vers la ville de Tanger, mais cela n’aura pas suffi pour éviter les violences entre groupes de supporters.
Ces actes de violences, qui ont causé d'importants dégâts matériels et fait plusieurs blessés, vont exposer le club de l’IRT aux sanctions de la FRMF
2 commentaires /
Ce sont des cocotes sous pression, prêtes à exploser à tout moment, et ce sont également des êtres humains qu'il ne faut surtout pas rejeter. Les maisons de la jeunesse ou autres centres culturels doivent servir à ce que l'on prenne en charge cette jeunesse, à lui donner de l'importance, du respect et à l'emmener à travers la culture vers la canalisation de leur émotions et vers la dignité. Des moyens sont nécessaires et c le prix à payer pour sauver cette jeunesse qui représente la majeur partie de notre pays. Sinon nos prisons seront bondées alors que des solutions existent, à bon entendeur !