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Wydad: Zouhair Laâroubi, le gardien à battre

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Il est le digne successeur du grand Nadir Lamyaghri. Les Rouge et Blanc lui doivent beaucoup dans leurs remarquables performances cette saison tant en championnat qu’en Ligue africaine des champions. Ses chiffres impressionnent.
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Si le Wydad de Casablanca est solide leader de la Botola Pro Maroc Telecom D1 et fonce vers le titre, c’est en grande partie grâce à lui.

Zouhair Laâroubi a su garder ses buts inviolables durant les sept derniers matchs de son équipe. Le dernier but qu’il a encaissé remonte à la 11e journée face au Mouloudia d’Oujda, sur penalty.

Depuis qu’il a rejoint le Wydad, il a disputé tous les matchs de son club en tant que titulaire dont 18 en Botola D1, 3 en coupe du Trône et 1 en Ligue africaine des champions.

Au cours de ces 22 rencontres, il a encaissé huit buts. Grâce à lui, le WAC dispose de la meilleure défense en championnat national.

Zouhair Laâroubi a rejoint les Rouge et Blanc en début de saison. Mais ses débuts n’ont pas été faciles. S’étant rendu coupable d’une erreur lors d’un match de coupe du Trône face au KAC de Kénitra, il a été malmené sans égard par les supporters wydadis.

Le soutien sans faille de son coach, John Toshack, et de ses coéquipiers l’a aidé à surmonter cette épreuve difficile. Au fil des matchs, il a gagné ses galons.

Lors du traditionnel derby casablancais face à l’éternel «frère-ennemi», il a tenu la dragée haute aux attaquants rajaouis. Au point que le public des Rouge et Blanc ne cessait de l’acclamer. C’était, pour ainsi dire, son véritable baptême de feu.

Aujourd’hui, les supporters wydadis lui témoignent beaucoup d’estime, voire de l’admiration. Il est acclamé à chaque fois qu’il fait son apparition sur le terrain.

Avec huit matchs, soit 720 minutes, sans avoir encaissé de but , il est bien parti pour inscrire son nom en lettres d’or dans l’histoire du WAC.

Né le 30 juillet 1984 à Kénitra, le footballeur est de nature discrète. Il parle peu aux médias, n’est pas le genre à disserter sur le pourquoi du comment d’un succès ou d’un échec.

A un journal de la place qui l’a interrogé sur ce qu’il pensait du football national et ses problèmes, il a répondu savamment : «Moi, je suis là pour faire mon job». Il faut dire qu’il le fait bien. Pourvu qu’Hervé Renard lui prête attention.

Par Abdelkader El-Aine
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