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CAN 2017. Maroc-Côte d'Ivoire: et si les Lions mettaient fin à la suprématie des Éléphants ?

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Les Lions de l'Atlas vont aborder, ce soir, le 3e match du groupe C avec un ascendant psychologique. Vainqueur du Togo, le Maroc a besoin d'un nul face à la Côte d'Ivoire pour se qualifier. Les champions d'Afrique, doivent obligatoirement gagner pour espérer continuer.
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On dit que toutes les bonnes choses ont une fin. Dans le football et à travers l’histoire des grandes nations, toutes les générations ont eu une fin … assez douloureuse. La France championne du monde en 1998 et championne d’Europe en 2000 est sortie du premier tour du mondial 2002. Le Brésil a dû revoir ses plans après un fiasco lors du mondial 2010, le Cameroun d’Eto’o et M’boma dominateur a chuté lourdement face à l’Égypte en 2010 (3-1) et depuis rien ne va plus pour les Lions indomptables et tout les compteurs ont été remis à 0.

Alors pourquoi ne pas rêver, et imaginer que les Lions de l’Atlas mettront fin, ce mardi soir, à la suprématie des Éléphants de la Côte d’Ivoire, sur le continent durant les 10 dernières années. Les Éléphants ont disputé 3 finales continentales, l’une d’entre a été remportée, avec aux commandes, Hervé Renard.

Parce que le football nous a habitués aux belles histoires, l’homme qui a couronné cette génération ivoirienne avec un sacre africain pourrait bien être celui qui sonnera sa fin. Qui sait ? Après tout, la CAN se joue au mental, et à ce niveau là, on a vu assez de belles choses durant les deux premiers matchs de la compétition. Les Lions de l’Atlas aborderont ce match comme une finale de la compétition, et non pas un match de poule. Le nul suffit peut être, mais Hervé Renard est certainement conscient de la chance qui s’offre à lui.

Le sélectionneur devra galvaniser ses troupes pour espérer en tirer le meilleur face aux champions en titre. Surtout que ces derniers n’ont pas d’autres choix que la victoire. On doit s’attendre à un raz-de-marée orange durant les premières minutes du match où il faudra mettre du cœur pour espérer en sortir indemnes. Le secret des matchs comme celui-là d’aujourd’hui est dans l’esprit de groupe, car pour la première fois depuis 2008, à ce stade de la compétition, on peut se permettre de rêver. Ce qui est certain, c’est que la victoire aura plusieurs pères, mais une défaite aura l’effet d’une douche froide.

Par Nassim Elkerf
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