Alors qu’il était attendu pour signer son contrat de trois ans avec son nouveau club saoudien, Al Nassr FC, Mohamed Fouzaïr a exigé de respecter l’accord qui voudrait qu’il empoche 300.000 dollars au moment même de signer son contrat. Mais si l’ancien Fussiste est parfaitement dans son droit à ce niveau, il l’a finalement outrepassé en demandant que le Fath de Rabat perçoive en même temps que lui une avance de 600.000 dollars.
Or, on apprend dans les colonnes d’Assabah de ce jeudi 24 août que la direction du Fath de Rabat, après avoir eu vent de cette affaire à travers les réseaux sociaux saoudiens, a immédiatement réagi. Elle rappelle que Mohamed Fouzaïr n’est pas habilité à parler au nom du Fath, dans une affaire qui concerne strictement les directions de deux clubs, liées par ailleurs par de très bonnes relations et par un accord bien ficelé.
Dans une déclaration à Assabah, une source du Fath précise que Mohamed Fouzaïr, transféré à Al Nassr durant ce mercato estival après sa très bonne prestation avec le FUS en Coupe arabe des clubs en Egypte, a signé un contrat de 3 ans avec le club de la capitale saoudienne, Riyadh. Ce transfert a même déjà été avalisé officiellement par la FIFA, ce qui coupe définitivement le cordon «ombilical» entre le FUS et Fouzaïr, qui ne peut défendre que ses seuls intérêts à Al Nassr, et non ceux du club r’bati.
D’ailleurs, un responsable du FUS a révélé que Fouzaïr, malgré l’accueil triomphal qu’il a reçu de la part de milliers de supporters d’Al Nassr, a eu des désaccords avec les responsables du club sur sa résidence et sa voiture de fonction. Ce qui ne concerne, en rien non plus, le FUS, ajoute-t-il.
Fouzaïr, qui a été approché par plusieurs clubs avant de choisir celui de la capitale saoudienne, se rendra bientôt au Maroc pour répondre à la convocation d’Hervé Renard, en prévision des deux prochaines confrontations Maroc-Mali dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.