Il y a un gagnant et un perdant dans la rencontre d’Amsterdam. Hakim Zieych a eu raison d’Hervé Renard qui s’est entêté à lui tenir rigueur pour une affaire personnelle. Le sélectionneur national a piétiné sa fierté démesurée pour se déplacer à Amsterdam en quête d’une réconciliation. Le maître du cérémonial étant le président de la FRMF à qui tout réussit ces derniers temps. Il sort doublement gagnant dans cette affaire en matant un sorcier et en en adoubant un autre.
Le lion bat toujours le renard quand ils sont en confrontation directe. Dans ce cas précis Hervé Renard a perdu par, au moins, 3-0 devant un Ziyech coriace. Le premier but que ce dernier a marqué fut quand, blessé dans son amour propre, il n’a pas répondu à la convocation de son entraineur. Curieusement, tout le monde a donné raison au joueur qui est le premier international à avoir refusé une convocation. Le public l’a soutenu dans sa guéguerre contre le technicien français, la presse lui a donné raison et la fédération ne l’a pas sanctionné. Ziyech-Renard: 1-0
Mené au score, Hervé Renard, a perdu ses nerfs et a commencé à tirer sur tout ce qui bouge. Il a commis une erreur fatale quand il s’en est pris directement au public qui a réclamé la venue de Ziyech. De mémoire, on n’a jamais vu un entraineur, national ou de club, oser se chamailler avec les supporters dans un stade de football. Il reconnaît, lui-même, qu’il a dépassé les limites: «Je suis tombé dans le piège qui m’était tendu volontairement…C’est une énorme erreur de ma part. Mea culpa…» a –t-il avoué à nos confrères du site Lions de l’Atlas. Ziyech-Renard 2-0.
Il dira après le match contre les Pays-Bas qu’il partirait si jamais Hakim Ziyech retourne en équipe nationale. Il a tenu sa parole puisqu’il est parti à… Amsterdam rencontrer Ziyech pour se réconcilier avec lui et lui demander de reprendre sa place en équipe nationale. Zyech-Renard 3-0.
Prolongation: Hervé Renard est désormais contraint de faire jouer Ziyech même s’il n’est pas en forme. A méditer: la seule faute qui soit risible, c’est la vanité. Comme dirait l’autre.