Mondial 2018. À un petit point du rêve!

Le plus simple est fait, mais le plus dur est à venir. Ça c’était pour se montrer pragmatique à l’image de notre entraîneur qui a fait taire toutes les critiques ce soir en réussissant son coup. Khalid Boutaib, le mal aimé, ou Khalid Zinzin, comme l’appellent ses coéquipiers est le héros de la soirée casablancaise. 

Le stade Mohammed V a vibré sur chacune de ses frappes qui ont fait mouche. La capitale économique du royaume a tremblé, Dakhla a vibré, Laayoune a jubilé, Rabat était en extase alors que Tanger et Oujda étaient en feu. Ce soir, on n’est plus qu’à un point du Mondial, et on n’est pas prêt de s’en remettre. On a plus hâte d’avancer le temps, arriver au 6 novembre prochain à Abidjan pour valider définitivement notre ticket pour la Russie.

Aujourd’hui, nos Lions ont été irréprochables. Engagés d’entrée, ils étaient sur tous les ballons, en gagnant tous les duels. On cherchait la star Aubameyang, mais le pauvre était dépassé par notre défense agressive, haute et précise dans sa relance. Hervé Renard avait opté pour son système habituel, la même équipe qui a fait chuter le Mali 6-0. L’équipe nationale a retrouvé Casablanca, et les joies de la ville blanche qui nous porte bonheur.

Pour 1994, c’est du complexe Mohammed V qu’on avait arraché la qualification, pour 1998 c’est dans le même stade mythique que Laghrissi a envoyé les Lions d’Henri Michel au Mondial. Maintenant qu’on est en confiance, que notre groupe va bien… qu’on n’a toujours pas encaissé de but depuis le début des éliminatoires, on se braque vers le 6 novembre prochain à Abidjan, où on jouera pour un point qui marquera l’histoire, mais on tentera de gagner pour confirmer notre suprématie au sein du groupe C.