Diapo. AG de la FRMF: le mea culpa de Lekjaa

Le président de la Fédération royale marocaine de football est un cartésien par définition étant donné son métier. Il ne s’en est pas départi depuis qu’il est à la tête de la FRMF et l’a démontré encore hier quand il a lu le rapport moral.

Pas de langue de bois dans le bilan qu’il a dressé avec son actif, mais aussi et surtout son passif.

Pour continuer la métaphore du plan comptable, le compte pertes et profits est négatif et Lekjaa le dit d’une manière on ne peut plus brute : « Les équipes de certains pays en état de guerre et ne disposant que de peu de moyens arrivent à réaliser de belles performance. En dépit de tous les moyens que nous offrons à nos équipes nationales, nous avons une crise de résultats ».

Où se trouve donc le mal ? Dans les ressources humaines, Monsieur le directeur: les personnels de la fédération et certainement les staffs techniques de toutes les équipes nationales.

Donc par définition, il faut changer les hommes et bien sûr, continuer dans la restructuration et l’aménagement des infrastructures.

Lekjaa l’aurait dit, il y a quelques jours, il faut opérer un changement radical dans la structure de la fédération. Car il est anormal que le professionnalisme débouche sur des décisions aussi irréfléchies comme la fermeture du complexe Mohammed V où évoluent les deux grands clubs du royaume.

C’est une excellente chose que de réaménager les stades, mais il  est inconcevable de ne pas trouver des terrains alternatifs pour les clubs dans les stades sont en réfection comme l’OCK, l’OCS.

Ne fallait-il pas programmer ces travaux pendant la trêve de l’été afin d’éviter à ces clubs de galérer sur des terrains minés ?

Il est vrai que jamais notre football n’a connu le réaménagement d’autant de terrains qu’aujourd’hui, soit 59 dont 40 ont été livrés.

Mais il y a un problème de timing qu’il faut respecter et de programmation qu’il faut rationnaliser. Et la programmation des matchs de la Botola a posé beaucoup de problèmes aux clubs qui se sont plaints de son inadéquation et des contraintes que leur impose l’irrationalité des programmes.

C'est de cette gestion au quotidien que le président de la FRMF a fait état quand il a parlé de restructuration de la fédération et de la bonne gouvernance: « il s'agit de mettre en place les conditions de bonne gouvernance afin d'assurer la gestion des affaires du football national ».

Pour ce faire, il faut des hommes qui maitrisent la gestion dans son sens le plus propre. Quant aux résultats, ils viendront quand tout sera mis en place y compris les changements à la tête des équipes nationales.

Les entraineurs étant aussi des hommes qui doivent bien gérer leurs joueurs, leur préparation, leur choix en hommes et en tactique. Zaki ne semble pas avoir réussi dans cette entreprise, il est donc limogé et remplacé par Hervé renard.