Filinfo

Foot

Lions de l’Atlas: les gagnants et les perdants du rassemblement

© Copyright : DR
Le tout premier rassemblement de l’ère Walid Regragui a pris fin, ce mardi 27 septembre, par un nul (0-0) face au Paraguay. Ultime rassemblement avant la Coupe du Monde 2022 (20 novembre-18 décembre), il aura profité à certains, mais pas à d’autres.
A
A

Les gagnants:

Le premier qui vient en tête, c’est Achraf Dari, qui est parvenu à faire oublier l’absence de Nayef Aguerd. Gagnant en assurance, s’améliorant au niveau technique, comblant même les lacunes de Romain Saïss, l'ancien Wydadi a su saisir sa chance et semble assuré de voir le Qatar.

Noussair Mazraoui, étrangement confortablement installé dans le couloir gauche, et Hakim Ziyech, s’imposant comme un leader aux solutions offensives multiples, font également partie de ceux qui ont tout gagné en ce rassemblement.

Nouveau venu dans la tanière, Abdelhamid Sabiri était tout sauf impressionné, ses entrées en jeu étaient prometteuses et assez satisfaisantes. Harit, parfois brouillon, n’a pas manqué d’engagement. Il semble également en odeur de sainteté avant le Qatar.

Les Angevins Azzedine Ounhani et Sofiane Boufal semblent également rassurés. Le premier s’adapte idéalement aux plans de Regragui et le second procure une satisfaction rare. Il y a aussi Abde Ezzalzouli, qui n’est pas inquiété.

Les Bounou, Hakimi, Amrabat sont, eux, intouchables et indiscutables. Leur présence, sauf cas d’extrême urgence, ne fait pas le moindre doute.

Les perdants:

Eux aussi sont nombreux. Ayoub El Kaabi et Sofiane Rahimi, jamais sollicité et restés sur les gradins, peuvent nourrir des inquiétudes, à 53 jours du lancement de la grande fête qatarie.

Il y a également Youssef En-Nesyri et Ryan Mmaee, auteurs de prestations assez médiocres, peu inspirés en pointe de l’attaque des Lions de l’Atlas. Il faudra se ressaisir rapidement. Mais y a-t-il seulement une alternative?

En défense centrale, Samy Mmaee, assez sollicité sous Vahid Halilhodzic, et Badr Benoun, qui aurait pu tenter une relance, peuvent également se faire des inquiétudes devant les prestations correctes d’Achraf Dari.

Alors que Yassine Bounou a été peu inquiété dans ses cages, il semble être indéboulonnable, au grand dam de Munir Mohamedi. Younès Belhanda, lui, n’a pas su prendre la perche qui lui était tendue. Aura-t-il une nouvelle chance dans l’émirat du Golfe?

Par Oumeïma Er-rafay
A
A

Tags /


à lire aussi /


Commenter cet article
Oups ! il semble que votre name soit incorrect
Oups ! il semble que votre e-mail soit incorrect
Oups ! il semble que votre commentaire est vide

Oups ! Erreur de valider votre commentaire

Votre commentaire est en attente de modération


Chargement...

Chargement...

Info

Retrouvez-nous