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Adel Taarabt: retour sur une année blanche

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Kiosque360. Adel Taarabt a été considéré pendant très longtemps comme l’un des grands espoirs du football marocain, et pourtant il n’a jamais été très brillant. Son passage au Benfica de Lisbonne a été très fade. Il n’y a tout simplement jamais joué.
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Adel Taarabt, l’ex-international marocain, vient de rejoindre le club de Genoa sous forme de prêt en provenance du Benfica Lisbonne avec lequel il n’a jamais joué. Le Marocain, qui a été pendant de longues années considéré comme un grand espoir, n’a pas foulé une pelouse depuis 668 jours. Oui, oui, presque 2 années.

Le site internet SoFoot, s’est intéressé au cas Taarabt et a voulu comprendre le pourquoi du comment de cette situation.

La dernière fois que le Marocain a touché un ballon dans un match officiel c’était le 22 mars 2015, en Premier League. Les Queens Park Rangers jouaient contre Everton, et Taarabt a fait son apparition à la 82e minute. Et pourtant le CV du joueur est impressionnant. Il a eu l’occasion de jouer pour Tottenham ou encore pour l’AC Milan, en plus d’un titre de meilleur joueur de la Championship pour la saison 2010-2011.

Quand il est arrivé en 2015 au Benfica, le club portugais a simplement estimé qu’il était hors de forme. Ensuite, il y a eu quelques accrochages, jugés irréversibles par SoFoot, qui ont empiré la situation. Il avait signé un contrat de cinq ans pour un salaire d’un million d’euros net par an. Mais à la surprise générale, le Marocain avait grossi lors de la dernière saison, ratée, en Angleterre.  «Nous avons vu et revu les matchs de Taarabt à l'AC Milan. Là-bas, c’était un bon joueur. Mais il est arrivé avec six kilos en trop», indiquera d’ailleurs plus tard son président Luis, Filipe Vieira, sur TVI.

En même temps, Taarabat a confirmé durant les premiers jours sa réputation de fêtard. Son entraîneur, Rui Vitória, a continué de l’écarter du groupe car il n’arrivait pas à retrouver la forme. La seule statistique qu’il a, c’est sept titularisations avec l’équipe des réservistes. «Être à l’écart comme ça, ça m’a fait péter les plombs. Le président a ensuite organisé un rendez-vous entre le coach et moi. Je lui ai dit que je ne comprenais pas, que j’avais quand même joué au Milan, en Ligue des champions, en Angleterre pendant plus de six ans, je ne suis pas un gamin», avait-il déclaré à France Football en août dernier.

C’est cette déclaration qui a été la goutte qui a fait déborder le vase. Selon SoFoot, le président du Benfica n’attendait qu’un faux pas de la part du Marocain pour sortir ses griffes. «Depuis l’interview qu’il a donnée, il ne portera plus jamais le maillot de Benfica», décide ainsi Vieira. «Comment allons-nous résoudre cette situation ? Pas en résiliant son contrat. Nous aurons le moyen de le prêter. Je ne comprends pas grand-chose au football, mais j’ai Rui Costa à mes côtés», avait expliqué le président du club portugais.

C’est comme ça, donc, qu’il a atterri à Genoa, où il a beaucoup à prouver. «J’ai été très bien reçu ici. Je suis vraiment ravi de jouer dans un club historique comme le Genoa. J’aime l’Italie et ses habitants, et j’ai adoré mon expérience avec l'AC Milan. (...) C’est vrai que j’ai passé des moments difficiles au Benfica, mais je préfère me concentrer sur mon avenir avec  Genoa, avec lequel je souhaite me distinguer. (...) Le coach décidera quand je serai prêt. Dans sept ou dix jours, je pense. (...) Je ne me suis jamais aussi bien entraîné que lors des derniers jours. Je suis vraiment content, car j’en avais besoin», avait annoncé lors de son arrivée, en guise de remerciements envers le club italien.

Par Fayçal Ismaili
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