Mehdi Benatia état l'absent de marque du match-choc de la 11e journée de la Série A italienne qui opposait, samedi dernier, la Juventus de Turin (leader) et Napoli (3e du classement).
Certes, sa non-titularisation dès le départ n’a pas été inquiétante puisque son retour à la compétition après une récente blessure ne date que de deux semaines. Mais ce qui l’a été au contraire, c’est que lors de la sortie sur blessure (dès la 39e mn) du défenseur international italien Giorgio Chellini, Benatia n’a pas été sollicité pour le remplacer comme tout le monde pouvait s’y attendre logiquement. Ce fut plutôt le milieu offensif, le Colombien Cuadrado, qui sera lancé dans le bain par l’entraîneur de la Juve, Allegri Massimiliano.
Cette bizarrerie, à savoir un défenseur central remplcé par un milieu offensif, n’échappera pas à un grand connaisseur du football, le champion du monde Italien (1982) Alessandro Altobelli, devenu depuis journaliste consultant à BeINsport. La première question qu’il a posée à Allegri, en zone mixte déjà, était de savoir pourquoi il n’a pas fait jouer Mehdi Benatia lors de la sortie de Chellini.
Et le coach de la Juventus d’expliquer son choix par la nécessité de renforcer son dispositif offensif. Il est vrai que la vieille dame a réussi à battre (2-1) et distancer (7 points d’écart) Naples, mais d’autres observateurs restent dubitatifs face à l’absence du Lion de l’Atlas.
Sur le plateau de BeINsport, le commentateur tunisien, Nabil Maâloul, récemment sollicité pour entraîner le WAC, est formel : «Au vu de remplacement, Benatia semble ne plus entrer dans les comptes de d’Allegri.»
Pas de quoi soucier Hervé Renard qui vient de renouveler sa confiance à Benatia, convoqué pour le prochain match contre la Côte d’Ivoire, prévu le 12 novembre prochain.