"Je ne vois pas une grande différence. Personnellement, en termes de préparation, c'est sûr que l'autre calendrier a très bien fonctionné pour moi dans le passé, mais l'année dernière aussi et c'était complètement différent (Roland-Garros avait été reprogrammé à l'automne à cause de la pandémie, ndlr)", a considéré Nadal en visioconférence.
"Le point moins positif, c'est qu'on a une semaine de moins entre Roland-Garros et Wimbledon. C'est plutôt ça le problème à mon avis, plus que la préparation pour Roland-Garros, je ne pense pas que ça change grand-chose", ajoute l'Espagnol.
Retardé d'une semaine, Roland-Garros se conclura ainsi le 13 juin, au lieu du 6, quand Wimbledon s'ouvrira dès le 28 juin.
Pour la première fois en Masters 1000 depuis la reprise du circuit l'été dernier, il y a du public dans les tribunes de la "Caja Magica", dans la limite d'une jauge à 40%, ce qui ravit Nadal. "Ca fait une grande différence, ça aide aussi au niveau energétique", explique le Majorquin.
Battu dès les quarts de finale à Monte-Carlo (par Rublev) en ouverture de sa saison sur terre battue, puis vainqueur à Barcelone il y a une semaine de son premier trophée de la saison, Nadal estime qu'il est sur "le bon chemin".
"A Monte-Carlo, la combativité ne m'a pas manqué, le jeu un peu, à Barcelone ma combativité était excellente aussi, et mon jeu s'est amélioré" au fil du tournoi, résume-t-il.
Sa semaine catalane "a été importante", répète "Rafa". "J'ai accepté le challenge d'essayer de gagner des matches sans jouer mon meilleur tennis, je suis resté positif, j'ai joué avec passion. C'est important pour ma confiance. Je crois vraiment que gagner ce genre de tournois où vous ne jouez pas à votre meilleur niveau peut faire la différence pour les suivants."