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Soupçons de corruption autour de l’attribution des JO de Rio

Lamine Diack, président sortant de l'IAAF, lors d'une conférence de presse à Pékin, le 21 août 2015. © Copyright : AFP
Kiosque360. Selon des révélations du journal Le Monde, un richissime homme d’affaires brésilien aurait versé 1,5 million de dollars au fils de Lamine Diack, alors président de l’IAAF et membre du Comité international olympique et ce, trois jours avant l’attribution des JO 2016 à la ville de Rio.
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Après la FIFA, c’est au tour du Comité international olympique (CIO) d’être au centre d’un scandale de corruption. Selon des informations révélées par le quotidien français Le Monde, dans son édition du vendredi 3 mars, «une société liée à un richissime homme d’affaires brésilien a versé, le 29 septembre 2009», soit trois jours seulement avant l’attribution des Jeux olympiques de 2016, «1,5 million de dollars au fils de Lamine Diack». Lamine Diack était alors président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) et membre du Comité international olympique (CIO).

Selon le journal Le Monde, des magistrats français «disposent d’éléments concrets mettant en cause l’intégrité du processus d’attribution» des Jeux et que les juges «soupçonnent des manœuvres destinées à acheter les votes du membre du CIO lors de la désignation». «La société visée, Matlock Capital Group, domiciliée aux îles Vierges britanniques, gère les intérêts d'Arthur Cesar de Menezes Soares Filho, un homme d'affaires surnommé ‘’Rei Arthur’’ ou ‘’le roi de la sous-traitance’’», précise pour sa part le journal L’Equipe dans un article paru sur son site le vendredi 3 mars.

Le fils de Lamine Diack, ancien consultant marketing de l’IAAF, est visé par un mandat d’arrêt international émis par Interpol en janvier 2016. «Il est soupçonné d'avoir couvert des cas de dopage dans l'athlétisme russe en échange d'argent et vit aujourd'hui au Sénégal, qui refuse de l'extrader», poursuit le site du magazine sportif. Son père, Lamine Diack, est quant à lui mis en examen pour «corruption passive et active» et «blanchiment aggravé». Il est interdit de sortie du territoire français.

Par Fayçal Ismaili
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