Lors du dernier match en Botola qui a opposé le Raja de Casablanca au Chabab Rif d’Al Hoceima, les supporters des Verts ont laissé exploser leur colère à l’encontre du président Saïd Hasbane, mais aussi de son prédécesseur Mohamed Boudrika. Une colère que partage également le coach des Aigles verts, Juan Carlos Garrido.
L’entraîneur espagnol va jusqu’à comparer la crise que vit le club à une «guerre civile», rapporte le journal Al Massae du mardi 26 décembre. «Je fais en sorte que la guerre civile que traverse le club n’impacte pas les joueurs. C’est quelque chose de terrifiant pour l’équipe et les joueurs si la situation perdure. Le fait que les dirigeants du club s’affrontent de la sorte est quelque chose de très difficile à gérer», a déploré l’entraineur. «Qui soutient le Raja? Qui soutient les joueurs lorsqu’ils sont sur le rectangle vert? Et qui soutient l’entraîneur qui a apporté beaucoup de choses?», s’est demandé le coach, dépité.
«C’est très dur de diriger un club en état de guerre. Les joueurs et l’entraîneur savent très bien qu’une guerre fait rage entre un clan et un autre. Le club ne peut pas continuer comme ça», a ajouté le coach qui appelle à «arrêter cette guerre» et à «dire la vérité». Pour rappel, le Raja a réalisé un match nul (1-1), ce dimanche en Botola contre le Chabab Rif Al Hoceima. Les Aigles occupent toujours la deuxième place du classement avec un total de 22 points, derrière le leader, le Hassania d’Agadir.
Faycal Ismaili