Fouzi Lekjaâ entre en guerre contre le dopage

Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine du football (FRMF), a énoncé sa feuille de route pour garantir la transparence des compétitions nationales. Concrètement, le budget antidopage a été doublé alors que les tests au niveau national toucheront désormais 1920 joueurs de la Botola.

Selon les chiffres du quotidien arabophone Al Ahdath dans sa livraison du 26 mai, 4 tests seront effectués lors de chaque rencontre, avec un coût global avoisinant les 40 millions DH. La FRMF s'est lancée pour la nouvelle édition de Botola dans un programme d’envergure: soumettre tous les joueurs du championnat à un suivi longitudinal.

Dès les premiers matches, les équipes doivent s'attendre à recevoir des visites impromptues de médecins chargés des tests urinaires et sanguins. Le patron de l’instance fédérale va mettre en oeuvre de réformes qui concerneront toutes les questions de dopage. Pour remédier au coût disproportionné de la lutte contre les produits stimulants, c’est le comité olympique qui aura la responsabilité de la réalisation des tests, des enquêtes et de la promulgation des résultats pour tous les joueurs.

Cette année, la FRMF a lancé une campagne préventive sur le dopage et des conduites dopantes, pilotée par Fatima Abouali, cadre du MJS. La Botola, désormais, va être soumise à des contrôles approfondis. Les échantillons prélevés seront confiés à des laboratoires et départements d'analyses européens sous la surveillance de la FRMF, qui va strictement les enregistrer.

Les contrats des joueurs entraînent la délivrance d’une licence. Cette dernière n’est octroyée qu’après la livraison d'un certificat médical datant de moins d’un an et attestant de l’absence de contre-indication à la pratique du football. En cas d'avis médical défavorable, ou si la constitution administrative du dossier professionnel du joueur est incomplète, il ne recevra pas la licence.