Quand le FUS pourra-t-il solder ses matchs en retard ? Le Raja est-il destiné à une interminable délocalisation à plus de 500km tellement l’ambiguïté perdure sur la date d’ouverture du complexe Mohammed V ? Le nouveau promu, la JSKT a-t-il un effectif assez riche et expérimenté pour pouvoir enchaîner deux matchs par semaine avec un intervalle de deux jours ? Ce sont des questions qui restent sans réponses sachant que la ligue nationale de football professionnel (LNFP) préfère garder la bouche cousue.
Franchement on a l’impression que depuis la création de la ligue dite de football professionnel, on est devenu plus amateur qu’auparavant ? Sinon comment expliquer, aujourd’hui, la situation du Raja? Voilà un club, considéré comme la locomotive du football national, qui vit une crise financière sans précédent et qui plus est ne trouve pas de stade à Casablanca. Aberrant, d’autant plus que la FRMF et la LNFP n’ont pas bougé le pouce pour trouver une solution aux Verts: club et supporters.
Cerise sur le gâteau au goût amer qui est la Botola de cette saison, la COP 22 et ses obligations en terme de sécurité, viendront chambouler le programme de la 8e journée. La LNFP a programmé deux matchs par jour du jeudi au dimanche. Un cocktail de matchs avancés et d’autres retardés qui ne permettent pas aux joueurs de récupérer comme le veut le règlement de la FIFA.
Un autre casse-tête se profile alors que la LNFP rame sur place. Le match de l’équipe nationale face à la Côte d’Ivoire du 12 novembre et la finale de la coupe du trône le 18 du même mois obligeront le report de deux autres journées. Sauf si la 9e journée de la Botola se joue normalement malgré la rencontre du Mondial des Lions de l’Atlas. Ce qui est improbable.
Le programme va se compliquer davantage avec l’approche de la trêve hivernale qui coïncidera avec la CAN 2017 au Gabon. Comme quoi, le cauchemar est loin d’être terminé et les cafouillages ne sont qu’à leur début, au grand dam des clubs et du public.