Filinfo

Botola

Vidéos. Botola: revivez les faits marquants de la saison 2017/2018

© Copyright : DR
Il reste une journée seulement avant la clôture de la saison 2016/2017. Le Wydad est champion pour la 19ème fois de son histoire. Cette année a été marquée par beaucoup de tiraillements. Retour sur les 10 faits marquants qui ont émaillé la Botola cette saison.
A
A

Hooliganisme:
Le hooliganisme a fait son retour cette saison dans les stades marocains malgré tous les efforts des autorités. Des violences ont eu lieu à El Hoceima, Marrakech et Tanger. Bilan: des dégâts matériels ainsi que de nombreux blessés. 

La crise financière des clubs:
La faillite financière a touché presque tous les clubs de la Botola, à l'exception du WAC, du FUS et de la RSB. Le taux d’endettement est arrivé à un point qui menace leur survie. Un déficit assimilé à une mauvaise gestion des patrons des clubs. Certains n'ont même plus trouvé les moyens pour imprimer leurs tickets de match, comme c'est le cas du Kawkab de Marrakech. 

Le boycott des Ultras:
La Botola a débuté cette saison avec un gros fait marquant. Il s'agit du boycott des Ultras. Les groupes se sont serrés les coudes en montrant une grande solidarité face à la décision de leur interdiction. Une décision qui a nui gravement à l'image du football marocain surtout au niveau de sa médiatisation. Les dirigeants des clubs ont été également victimes de cette décision, eux qui comptaient beaucoup sur les recettes des matchs pour combler le déficit financier. L'amour du bâche est-il devenu plus imporant que l'amour du club?

Les scandales de corruption:
Les scandales de corruption ont éclaté en cette fin de saison. Des révélations chocs qui ne sont pas passées inaperçues. Abderrazak Khairi, Rachid El Boussairi avaient dénoncé le truquage des matchs au sein de la Botola. Des propos qui ont coûté cher au coach de la JSKT  avec une suspension d'un an.
L'affaire de corruption impliquant l'ex-entraîneur adjoint du SCCM, Abdelatif El Iraki, et Ahmad Belhiwan, le coach de l'USM d’Oujda a fait couler beaucoup d'encre. Les deux principaux accusés ont été condamnés à de lourdes sanctions.

La crise du Raja:
Le Raja a vécu cette année la plus dure saison de son histoire. Boycott, grève, échanges d'insultes...Bref, tout ce qui peut nuire à l'image d'un grand club s'est produit. A l'origine de cette guerre, le président Said Hasbane. Indésirable par toutes les composantes, notamment les adhérents qui ne cessent de lui reprocher la mauvaise gestion. Ils demandent toujours la tenue d'une assemblée générale extraordinaire pour le faire tomber de son fauteuil de président. Une guerre qui est loin d'être finie. C'est honteux ce qui se passe dans ce grand club "Mondialiste".

Les fautes d'arbitrage:
Les fautes d'arbitrage font certes partie du jeu, mais les entraîneurs des clubs marocains ne ratent pas une seule occasion pour tirer sur les hommes en noir. Fakhir, Ait Djoudi, Walid Regragui et d'autres coachs ont tous critiqué sévèrement l'arbitrage qui aurait, selon eux, favorisé certains clubs. 

La valse des entraîneurs:
La nouvelle loi sur les entraîneurs suppose qu'aucun coach n'a le droit de prendre les rênes de deux clubs de la même division dans la même saison. Mais les mauvaises habitudes sont difficiles à changer. Cette année, Près de 30 entraîneurs ont changé de clubs, un bilan qui fait froid dans le dos dans un championnat censé être "Pro".

La loi des joueurs étrangers:
La loi sur le recrutement des joueurs étrangers a fait le buzz cette saison. Une réforme qui divise même les membres du Comité exécutif de la FRMF. Pour porter le maillot d'un club marocain, un joueur étranger devra avoir dans son escarcelle au moins 10 matchs joués avec sa sélection. Chose qui a compliqué la mission des dirigeants des clubs qui comptent beaucoup sur les joueurs africains, pas chers et souvent performants. Cette loi est actuellement sur la table de discussion pour une éventuelle suppression. 

Le retour du RAC et la montée historique de Oued Zem:
La montée du Racing coïncide cette année avec le centenaire du club. Les hommes de Mendoza ont fait une saison exceptionnelle. Cela fait 17 ans que le club casablancais court derrière la montée.
L'autre club qui a évoluera en D1 la saison prochaine est le Rapide Oued Zem. Cette équipe fondée en 1926, accède pour la première fois de son histoire à l'élite. De quoi braquer les projecteurs sur cette ville martyre, située au centre du Maroc, entre Khouribga et Béni Mellal. Une joie complètement méritée.

La chute du KAC de Kénitra:

L'un des grands clubs marocain, le KAC a quitté la D1 après une saison plus que catastrophique à tous les niveaux. Des dirigeants irresponsables, des joueurs sans âme, une instabilité technique et d'autres facteurs ont fait tomber le KAC, en laissant ses fidèles supporters sans voix face à cette crise qui pourrait durer longtemps. 

Par Hajar Toufik
A
A

Tags /


à lire aussi /


Commenter cet article
Oups ! il semble que votre name soit incorrect
Oups ! il semble que votre e-mail soit incorrect
Oups ! il semble que votre commentaire est vide

Oups ! Erreur de valider votre commentaire

Votre commentaire est en attente de modération


Chargement...

Chargement...

Info

Retrouvez-nous