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CHAN: Fakhir vs FRMF: faites vos jeux, rien ne va plus !

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Fakhir impute l’échec des Locaux au CHAN à la mauvaise préparation, laissant entendre que le team national n’avait pas eu l’occasion de disputer des matchs amicaux. La fédération et son président Lekjaa y sont-ils pour quelque chose ?
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Les déclarations de M’hammed Fakhir à l’issue du match Maroc-Rwanda laissent perplexe. Le sélectionneur national des joueurs locaux impute l’élimination du Onze national à la mauvaise préparation. «Aucune équipe présente dans ce tournoi n’a pas joué des matchs amicaux durant plusieurs mois comme le fut l'équipe du Maroc», a-t-il déclaré aux médias.

Et comme pour enfoncer le clou, Fakhir a ajouté : «Nos matchs de préparation étaient ceux disputés contre le Gabon et la Côte d’Ivoire». Plutôt malicieux que malin, il n’a cité que les rencontres dans lesquelles son groupe n’a pas été convaincant.

En prétendant que ses joueurs montaient en puissance, il voulait sans doute dire qu’ils auraient pu remporter le CHAN s’ils avaient eu le chance de jouer encore des matchs ou s’ils avaient disputé des matchs amicaux avant le début du tournoi.

En justifiant de la sorte la décevante prestation de son équipe, Fakhir jette un pavé dans la mare. L’on peut ainsi légitimement poser la question de savoir qui aurait pu l’empêcher de programmer des matchs amicaux. Une seule personne est habilitée à le faire : Fouzi Lekjaa en sa qualité de président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

La balle est dans le camp de ce dernier. Car, si Fakhir n’était pas explicite dans ses déclarations, il sous-entend que des bâtons ont été mis dans les roues du team national. Lekjaa est appelé à répondre aux accusations à peine voilées de Fakhir. 

En tous les cas, l’on est face à un imbroglio. M’hammed Fakhir avait-il proposé des matchs amicaux que la fédé a refusés ? Et puis, comment expliquer ses propos suggérant que «l’Etat doit revoir sa politique footbllistique» ? Des questions qui interpellent et qui mettent dos au mur la FRMF dont le premier responsable ne s’est pas (encore) exprimé sur la débâcle du CHAN.

Par Khalid Mesfioui
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