La Juventus a déclaré dans un communiqué qu'elle envisage de faire appel, "avec la conviction que le club est dans son bon droit", tout en saluant le fait que le tribunal sportif ait exclu tout lien entre le club et le crime organisé. Toutefois, elle devra verser une amende de 300.000 euros pour la vente de ces billets à des groupes pour certains infiltrés par la N'drangheta, la mafia calabraise, qui les a revendus bien plus cher.
L'avocat de M. Agnelli, qui vient d'être élu à la présidence de l'Association européenne des clubs, a également fait savoir qu'il entendait faire appel.
Ces condamnations interviennent suite à une enquête ouverte par le parquet de Turin concernant la vente de billets à des groupes "Ultras" infiltrés.
Aucun responsable du club turinois n'a été condamné dans le volet pénal, Andrea Agnelli, ayant seulement été entendu en tant que témoin, a reconnu des rencontres avec Rocco Dominello, un supporter "ultra" proche de la n'drangheta, qui a été condamné à plus de sept ans de prison dans cette affaire.
La justice sportive reproche en particulier au Club italien d'avoir vendu aux groupes "Ultras" des blocs entiers de billets alors qu'il n'est pas autorisé à en vendre plus de quatre à la fois.