Amine Harti explique à Jeune Afrique qu’entre les premiers appels d’Hervé Renard et sa décision de jouer pour le Maroc, environ un an et demi s’est écoulé. Le joueur affirme qu’il a «bien sûr été très flatté», mais a attendu le temps de prendre part à la Coupe du Monde U20 avec l’équipe de France.
Le Lion de l'Atlas n’hésite pas à faire une belle déclaration à son pays d’origine, le Maroc. «J’ai une relation très forte avec le Maroc […] Et depuis que j’ai un an, j’y vais tous les ans! Je parle arabe […] j’ai aussi en moi la culture marocaine», lance le jeune milieu de terrain de Schalke 04.
Le joueur a également parlé de l’imminent match Maroc-Gabon, qui se jouera le 7 octobre à Casablanca (éliminatoires de la CDM 2018 et pour lequel il est convoqué. Harit est heureux de jouer dans la capitale économique de Maroc qu’il appelle affectueusement «ma ville».
Le Marocain a tenu à démentir fermement les rumeurs qui sous-entendaient que son choix pour le Maroc est lié au fait qu’il a plus de chance de prendre part à une Coupe du Monde ou à la CAN avec les Lions qu’avec les Bleus.
Harit lance un «Je suis évidemment très excité, un peu impatient» quand il est interrogé sur le stage de préparation du Maroc qui commence lundi. «On a les qualités pour aller en Russie dans un an» estime le joueur.
Il juge que son adaptation en Allemagne se fait de manière convenable et qu’il y travaille. Il ne regrette pas son changement de cap et semble travailler d’arrache-pieds pour continuer à avancer.