Vidéo. Le coach de l'Angleterre "Big Sam" au coeur d'une sérieuse affaire de corruption

Des journalistes anglais du fameux quotidien britannique "The Telegraph" se sont fait passer pour une firme asiatique voulant investir dans le marché du football anglais, afin de piéger Big Sam.

Au cours d'une table où s'est tenue la conversation lors d'une tournée à Singapour et Hong-Kong - filmée en caméra cachée et révélée lundi soir par The Telegraph -, le sélectionneur des Three Lions, en poste depuis le 22 juillet, déclare clairement à ses interlocuteurs qu'il a sa manière de faire, afin de leur permettre de contourner les règles strictes, mises en place depuis 2015, par la fédération anglaise sur les TPO (Third Party Ownership, la propriété des droits économiques des joueurs par des tiers).

La TPO est une copropriété de joueurs entre club et investisseur qui sont tous les deux intéréssés par la rentabilité du joueur, qui devient produit. À l'exemple de Carlos Tevez et plusieurs autres stars latines qui sont la copropriété de leur club et des investisseurs, et dans certains cas, une propriété exclusive de l'homme d'affaires ou de la firme. 

Selon les journalistes anglais, leur sélectionneur aurait négocié un accord à condition de toucher des "indémnités" de prise de risque s'élevant à 450.000 euros, pour leur permettre de contourner les règles de son propre employeur (FA). Il a clairement confié que ce n'était «pas un problème» pour lui de dévier ces lois. 

Par ailleurs, Big Sam, fidèle à lui-même n'a pas hésité à critiquer son prédécesseur, Roy Hodgson, qu'il qualifie de "trop hésitant" dans sa gestion, sans oublier de piquer son ancien adjoint, Gary Neville. «Il aurait dû recevoir l'ordre de s'asseoir et de se taire», a confié Big Sam en faisant allusion à l'ancien latéral de Manchester United. 

La fédération anglaise a contacté The Telegraph afin que le journal leur livre tous les détails de cette affaire, qui pourrait déjà mettre Big Sam hors course, avant même de commencer son travail.