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Diapo. JO-2016. La torche olympique résiste à tous les "extincteurs"

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Allumé le 21 avril dans les ruines de la cité antique d'Olympie en Grèce, le feu sacré du sport a atterri au Brésil le 3 mai et en a parcouru plus de 300 villes dans ses 27 Etats régionaux, porté par quelque 12.000 personnes, le plus souvent en courant, mais aussi à cheval, en bateau, sur une planche de surf... Au cours d'un aussi long périple, cela ne pouvait aller sans heurt dans la vie d'une flamme.

Plusieurs personnes essaient sans succès d'éteindre le feu olympique, la plupart pour dénoncer les dépenses publiques afférentes : fin juin à Maracaju (centre-ouest), un homme tente son coup avec un seau d'eau ; à Porto Alegre (sud) début juillet, deux personnes se lancent avec une bouteille et un verre ; mi-juillet, c'est carrément un extincteur qu'un homme emploie à Joinville (sud) ; et fin juillet à Guarulhos (près de Sao Paulo), un jeune utilise une bombe à eau.

Le cortège policier ceinture à chaque fois rapidement l'intrus, promis à un tour au poste, alors que seule la nature réussit là où ils échouent, lorsque la pluie éteint la flamme pendant quelques minutes à Salvador fin mai. Mais le comité organisateur relativise ces désagréments : le convoi compte huit lanternes de sécurité, contenant chacune un peu du feu olympique.

Le 21 juillet à Osasco, dans la banlieue de Sao Paulo, se produit un accident parmi les membres du cortège : un policierà moto vient percuter violemment un de ses confrères roulant à vélo, juste devant le porteur de la torche.

Plus de peur que de mal finalement pour les deux hommes malgré quelques bobos. Signe des temps, pendant qu'ils gisaient à terre, les membres tout endoloris, un homme s'est précipité afin de faire un selfie devant eux.

C'est la présidente Dilma Rousseff, quelques jours avant sa suspension dans une procédure de destitution, qui embrase la première torche avec le feu olympique à Brasilia. Et dès le premier jour, le cortège passe parmi des groupes à pancartes et slogans hostiles à son vice-président Michel Temer, devenu chef d'Etat par intérim le 12 mai.

A partir de fin juillet, le climat social s'invite, notamment à Angra dos Reis (sud de Rio), où la manifestation réclamant une meilleure santé publique tourne à l'affrontement violent avec les forces de l'ordre, jets de projectiles contre grenades assourdissantes et gaz lacrymogènes. Une partie du parcours est annulée.

Mercredi à Rio, la police repousse des manifestants anti-Temer. L'un des porteurs, tout à trac, baisse son short pour laisser apparaître un "Temer, dégage" écrit sur ses fesses.

Pelé, le "Roi" du sport roi, est pressenti pour être le dernier porteur de la flamme, celui qui allumera la vasque du Maracana, mais des considérations mercantiles pourraient s'y opposer.

"On m'a déjà contacté plusieurs fois là-dessus. Le président (de Rio2016, Carlos Arthur) Nuzman et celui du Comité international olympique (Thomas Bach) m'ont invité personnellement", déclare-t-il mardi soir. "J'ai deux contrats et je devais voyager. Si j'arrive à annuler les engagements que j'ai, j'aimerais avoir l'honneur de le faire."

Selon un sondage effectué par le site GloboEsporte, le public pencherait plutôt pour l'ex-tennisman Gustavo "Guga" Kuerten. Une alternative si Pelé infligeait un revers à l'olympisme ?

Par Le360 (avec AFP)
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