Ce qui devait être un simple échange verbal entre deux entraîneurs de clubs en conférence de presse, alors qu’ils venaient de se frotter sur le terrain par équipes interposées, s’est finalement transformé en une vidange de vieux sacs remplis d’aigreur et de haines enfouies.
Pour rappel Aziz El Amri n’est autre que l’homme sous la houlette duquel le Moghreb de Tétouan est devenu champion du Maroc à deux reprises (2012 et 2014) durant les trois années où il a officié à sa tête. Il fut débarqué du MAT en décembre 2014 faute de bons résultats face à la crème mondiale des clubs champions, lors de la Coupe du monde des clubs en 2014, organisée au Maroc
Ce divorce a apparemment laissé des séquelles, puisque lors de la conférence d’après-match (MAT-AS FAR), le week-end dernier, Aziz El Amri, battu 3-1 par son ancien club, s’est montré «mauvais perdant». Car il a justifié la défaite de l’AS FAR par la mise en œuvre par le MAT de la philosophie, technique et tactique de jeu qu’il lui avait inculquée.
Mais tant que c’était Sergio Lobera, entraîneur du MAT, qui se sent humilié par ces propos et sort de ses gonds, il n’y a rien à redire. Sauf que la réaction d’Abdelmalek Abroun, président du MAT, a donné d’autres proportions à ces déclarations.
Dans sa plainte à la FRMF, où il défend le MAT et son entraîneur, Abroun s’en prend avec virulence à Aziz El Amri accusé de tous les manquements antisportifs, d’hier à aujourd’hui.
Répondant à cette plainte, Aziz El Amri affirme respecter le MAT et son entraîneur Lobera. Pour ce qui est d’Abroun, il dément tout simplement ce qu’il appelle ses «surprenantes accusations.