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CAN 2017. Cap-Vert-Maroc: comment les Lions de l'Atlas ont évolué

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Une fois la liste des 11 titulaires communiquée, les avis ont fusé. Hakim Ziyech, star de l’Eredivisie dans les tribunes, Romain Saiss pour palier l’absence de Benatia aux côtés de Da Costa. La formation de Renard a fait jaser, mais les joueurs ont tenu leur rôle. Le360sport les a notés.
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Hervé Renard connaît bien l’Afrique, et aujourd’hui encore, il l’a prouvé en faisant chuter le Cap-Vert à Praia alors que cette coriace formation y était invaincu depuis plus d’un an.

La blessure du capitaine des Lions de l’Atlas, Mehdi Benatia, est venue compliquer la première sortie du nouveau sélectionneur national. Et pour le remplacer, il choisit non pas El Kaoutari, qu’il préfère arrière gauche pour ce match, mais Romain Saiss, le milieu défensif d’Angers. Un choix qui s’est avéré décisif.  

Ensuite, Hervé Renard a préféré aligner Boussoufa, pour son expérience aux dépens de la panoplie de meneurs de jeu dont il disposait: Hakim Ziyech, Younes Belhanda et Omar El Kaddouri qui se sont retrouvés sur le banc, et certains en tribunes.

Le Onze choisi a assuré l’essentiel en ramenant 3 précieux points du Cap-Vert, la première nation africaine  au classement FIFA.

Analyse du rendement des 11 Lions de l’Atlas:

Munir Mohamedi 8/10 : Décisif sur sa ligne, il s’est illustré en dégageant beaucoup de sérénité, ce qui a rassuré sa défense. Sa deuxième mi-temps était plus compliquée que la première, les vents soufflaient en sa défaveur. Il a sorti deux balles d’égalisation suite à des arrêts miracle sur sa ligne.

Nabil Dirar 7/10: Solide défensivement et altruiste en attaque, il a offert des solutions à ses milieux de terrain et a bien occupé son couloir aux côtés d’Oussama Tannane.

Manuel Marouane Da Costa 8/10 : Il était l’homme du match en défense. Serein, le capitaine d’équipe était précis dans ses relances et ne prenait pas de risque. Il a gagné tous ses duels aériens.

Romain Saiss 7/10 : Du haut de son 1m98, le milieu défensif converti en défenseur axial a fait un match correct après un début de match en demi-teinte.  Cela est sûrement dû à la pression d’une première sélection effective (il avait été retenu par Taoussi en 2012).

Abdelhamid El Kaoutari 6/10: Demi centre de formation, il a dû remplacer l’absence d’Achraf Lazaar dans le couloir gauche.

Le joueur du Stade de Reims n’a trouvé ses marques et ses repères qu’en seconde période, mais il s’est montré décisif dans le jeu aérien.

Karim Al Ahmadi 8/10 : Belle prestation du capitaine d’équipe du Feyenoord Rotterdam. Il nous a rappelé ses belles prestations durant l’ère Fathi Jamal et Roger Lemerre. Dynamique et agressif, il a beaucoup couvert les latéraux en délivrant des passes précises sans pour autant oublier d’anticiper.

Mounir Obbadi 5/10 : Il a été invisible tout au long de la rencontre, a part quelques récupérations en première période.

Le joueur du LOSC a été bousculé physiquement mais était plus à l’aise ballon aux pieds, ce qui lui vaut la moyenne.

M’Barek Boussoufa 6/10 : Hormis le penalty qu’il a intelligemment obtenu, le numéro 14 s’est montré plus timide que d’habitude. Auteur de belles combinaisons avec Boufal, ils ont tous les deux créé le danger sur le flanc gauche.

Sofiane Boufal 7/10 : C’était la surprise du chef, titularisé pour une première sélection. Le feu follet lillois a fait souffrir la défense cap-verdienne en première période, par ses percussions, ses dribbles et ses provocations balle au pieds Il a été l’homme le plus dangereux dans l’attaque des Lions mais il s’est éteint en deuxième mi-temps.

Oussama Tannane 7/10 : Match correct pour une première. Il n’hésite pas à revenir couvrir son latéral droit. Il est présent dans tous les compartiments du jeu, le gaucher a su imposer son physique dans les duels aériens.

Youssef El Arabi 6/10 : Il a inscrit le but de la victoire sur un penalty obtenu par Boussoufa. Mais il a eu beaucoup de mal à trouver des espaces dans le dos de la défense fébrile des Requins Bleus. Il décrochait souvent pour toucher le ballon ce qui libérait les ailiers.

Par Nassim El Kerf
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