Badr Benoun lève un voile sur le manque d’homogénéité en équipe nationale

Dans un live sur Instagram, le défenseur et capitaine du Raja de Casablanca, Badr Benoun, a eu des mots très durs pour certains joueurs de la Botola appelés en sélection nationale.

Pour ce joueur, le rendement de ces derniers avec les Lions de l’Atlas était très limité, à cause de leur jalousie face aux Marocains de l’extérieur. Pire, ils auraient aussi été coupables de gestes déplacés en ce sens pendant les stages de concentration et les voyages de l’équipe nationale.

Sur la foi des dires de Benoun, qui a porté le maillot de l’équipe nationale à plusieurs reprises, les botolistes se rabaissaient devant leurs coéquipiers évoluant à l’étranger. C’est pour cela, selon le Rajaoui, que ces derniers n’avaient aucun respect pour leurs homologues locaux, comme nous le rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du 30 avril. 

Se donnant en exemple, Benoun explique que quand il est appelé en sélection, il y va avec beaucoup de fierté, sans complexe, mais qu’il respecte tous les autres joueurs. "C’est comme ça que doit se comporter la majorité des locaux, qui doivent gagner leur place grâce à leur capacité et non autre chose", lâche le capitaine du Raja.

Badr Benoun a profité de la tribune sur le réseau social pour conseiller aux botolistes de poursuivre le travail et de ne jamais perdre confiance en eux. Il estime d’ailleurs que des joueurs comme Walid El Karti, Jawad El Yamiq ou encore Ismail El Hadad ont été marginalisés par la sélection nationale alors qu’ils ont le potentiel nécessaire pour eclipser les meilleurs binationaux venant de championnats européens. 

Par ailleurs, il ajoute qu’au sein des Lions de l’Atlas il n’y a pas à proprement parler de clans, mais un problème de langue. Les joueurs qui parlent néerlandais restent en toute logique ensemble parce que les autres ne comprenent rien à leur langue, et eux ne comprenaient rien, non plus, à la darija locale.