A en croire Assabah du 27 avril, le patron du football asiatique, le Bahreïni Salmane ben Ibrahim Al-Khalifa, a refusé d’annoncer son soutien à la candidature du Maroc pour l’organisation du Mondial 2026.
S’exprimant sur la chaîne beIn Sport, il a annoncé que les pays arabes doivent accorder leurs voix à l’un ou l’autre candidat à l’organisation de cette compétition, ajoutant que le Maroc et le trio nord-américains disposent des mêmes chances.
Salmane ben Ibrahim Al-Khalifa s’est rattrapé en déclarant que le pays qui remportera l’organisation de la compétition est celui qui aura marketé intelligemment son dossier, ce qui est le cas pour le Maroc.
Il a néanmoins évité d’évoquer l’existence d’accord avec l’une des 46 fédérations que compte l’Asie pour soutenir le dossier marocain, ce qui en fait le troisième continent qui dispose du plus grand nombre de voix après l’Afrique (55) et l’Europe (55).
Le Maroc lorgne les voix des 16 pays arabes que compte l’Asie, ainsi que des pays réputés pour leur inimitié avec les États-Unis, à l’instar de la Chine, la Russie et l’Iran. Des voix nécessaires pour atteindre le quorum de 104 votes sur les 207, nécessaires pour arracher l’organisation du mondial 2026.
Pour le moment, le Maroc bénéficie du soutien de plusieurs pays européens, des 22 pays que compte la Ligue arabe ainsi qu’une grande majorité des pays africains.
Outre le flou qui entoure le vote des pays asiatiques, les dix pays de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) ont officiellement annoncé leur soutien à la candidature conjointe des États-Unis, du Mexique et du Canada.