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Crise du Raja: la FRMF a choisi le camp de Said Hasbane

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Kiosque360. Invitée à assister à l’Assemblée générale extraordinaire que devaient tenir certains adhérents du Raja, pour renverser l’actuel président du club, la FRMF a clairement exprimé sa position sur le bras de fer rajaoui. Selon elle, une assemblée non convoquée par Said Hasbane est illégale.
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L’homme de fer du Raja de Casablanca, Said Hasbane, reprend du poil de la bête. La énième assemblée générale extraordinaire, convoquée ce 21 décembre par ses opposants au sein du parlement des verts (adhérents) pour le renverser, a encore fait chou blanc. Non pas faute de quorum légal ou d’absence d’un candidat à la présidence du Raja, mais à cause du refus catégorique de la Fédération royale marocaine de football d’y envoyer un représentant.

En effet, selon les informations rapportées par le quotidien Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 21 décembre, informations qu’il affirme tenir d’une source bien informée, la plus haute instance du football marocain a signifié aux «putschistes» rajaouis qu’elle n’est nullement habilitée à «assister à une assemblée non convoquée par les responsables légitimes du club, conformément aux textes actuellement en vigueur.» Mieux, la FRMF a enfoncé le clou en ajoutant qu’elle sera, au contraire, présente à l’Assemblée générale du 8 janvier 2018. Celle convoquée par l’actuel président du Raja, Said Hasbane.

Ainsi, la FRMF sort pour la première fois de sa longue réserve vis-à-vis de la crise du Raja, en reconnaissant que c’est bel et bien Said Hasbane qui est légalement le seul maître à bord.

Ce positionnement intervient, selon Al Ahdath, au moment où l’ancien président Mohamed Boudrika, l’homme par qui tous les maux du Raja sont arrivés, manœuvre derrière les rideaux pour reprendre les rênes du club qu’il a meurtri. D’ailleurs, ajoute Al Ahdath, les adhérents putschistes sont très divisés sur cette question du futur remplaçant de Said Hasbane, si remplaçant il y aura dans le court terme. Leur majorité veut certes en découdre avec Hasbane, mais pas au profit de n’importe quel président. Pour eux, l’équation est simple: «Tout sauf Boudrika».

Par Mohammed Ould Boah
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