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Vidéo. Jeux olympiques: le président de la FIFA sonne le glas du football masculin

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Le président de la FIFA, Gianni Infantino a montré beaucoup de réserves quant à l'avenir du football masculin aux Jeux olympiques. Il estime que le tournoi est «sans importance». Vraiment?
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Il semblerait que la FIFA soit prête à tout pour que la compétition de football masculin aux Jeux olympiques ne vienne pas titiller la Coupe du monde sur son trône. Le manque de soutien, médiatique surtout, de la FIFA à la compétition de football des JO a été fortement ressenti. Pas de bol pour les dirigeants de la plus haute instance du football mondial, qui tiennent à la Coupe du monde comme la prunelle de leurs yeux, sachant que la 31e édition des JO a été organisé au Brésil, pays du football.

L’attention de tout un pays était rivée sur la compétition: on a vu des stades pleins de joueurs de grand talent, et un très bon niveau de jeu. Au final, le tout se clot comme un compte de fée et le Brésil remporte le seul tournoi majeur manquant à son palmarès. Une semaine après, comme pour rappeler que la Coupe du monde reste l’épreuve reine, Gianni Infantino, dans un entretien à Blick, raconte comment l’épreuve qui a réuni les footballeurs de moins de 23 ans, avec deux ou 3 joueurs d’expérience n’a pour lui aucun sens.

«Le tournoi masculin, qui réunit les moins de 23 ans et quelques joueurs plus âgés, n'est pas une bonne solution. Ce tournoi ne ressemble à rien. Et il alourdit le calendrier», a-t-il notamment dit.

Infantino n’a pas oublié de souligner l’importance qu’a jouée ce tournoi dans la médiatisation du football féminin. Au contraire, il a fermé les yeux sur le rôle joué par ce tournoi dans l’éclosion de quelques nouvelles nations du football et jeunes joueurs très talentueux. Le "petit" Honduras, demi-finaliste de la compétition de cette année, ne serait certainement pas d’accord avec le président de la FIFA. Le Nigéria médaillé de bronze non plus.

En avançant de tels propos, il semble loin, très loin de la réalité. Et dire que le sieur Infantino était porteur d’espoirs pour rompre avec l’ère (non regrettée) de Blatter. 

 

Par Nassim Elkerf
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