Vidéo. Maroc-Burkina: les lions de l'Atlas ont étalé du beau football

Pour sa première sortie après la CAN 2017 où Hervé Renard optait pour un 3-5-2 avec deux joueurs assez défensifs dans les couloirs, le sélectionneur national a choisi de débuter avec un 4-2-3-1 avant de terminer avec un 4-4-2 beaucoup moins convainquant. Les Lions de l’Atlas ont d’abord mis une bonne dizaine de minutes pour prendre leurs repères sur le terrain.

Tout juste le temps pour que Fayçal Fajr donne une première alerte dangereuse, mais sans frais. Le milieu de terrain a su faire le match parfait. Il a la confiance du coach, et il le lui rend bien sur le terrain. Sur le flanc droit où il s’entend bien avec Nabil Dirar, il n’hésitait pas à piquer dans l’axe pour donner un coup de main à la paire du milieu formée de Boussoufa et Ahmadi. Si ces derniers ont fait le match qu’il fallait, c’est en partie grâce aux efforts défensifs du joueur du Depor, et des retours de Belhanda.

Le meneur de l’OGC Nice a réalisé un match correct, généreux sur le terrain, il a réussi à trouver Bouhaddouz en une touche pour faire mouche et doubler la mise en seconde période. Car si les Lions avaient débuté doucement, ils ont su placer un coup d’accélérateur en fin de première période pour faire trembler les Burkinabè grâce à une frappe sublime de Fajr. Le score reflétait parfaitement le cours du jeu. Munir Kajoui n’a presque pas été inquiété tout au long du match, grâce au travail de récupération rapide qui se faisait au milieu, et celui effectué par l’axe central composé de Saïss et El Yamiq.

Une charnière inédite qui a montré que du positif. Impérial dans les airs, le duo était aussi très précis dans ses relances. Le défenseur du Raja a été très serein pour sa première titularisation en équipe nationale. La performance de l’axe central ravira Hervé Renard, mais la grande satisfaction venait de l’attaque, où Aziz Bouhaddouz s’imposait et gagnait tout ses duels pour permettre à ses coéquipiers de souffler. Un système bien huilé qui a permis aux Lions de l’Atlas de rester sur leur belle lancée depuis la CAN, et Renard prouve que son groupe commence réellement à prendre forme face au demi-finaliste de la dernière coupe d’Afrique.