A peine remis de la rupture avec l’entraîneur algérien Abdelahk Benchikha, qui a subitement démissionné de son poste d’entraîneur quelques jours à peine après avoir été désigné, le président du Raja, Saïd Hasbane, s’est à nouveau remis à chercher un nouvel entraîneur, de préférence non arabophone. Après le départ de Benchikha, dû aux pressions exercées par les supporters du club qui ne souhaitaient pas qu’il entraîne le club tant que Saïd Hasbane est président, ce dernier chercherait désormais à éviter le même scénario en choisissant un entraîneur qui ne comprenne pas l’arabe, pour éviter qu’il subisse les mêmes pressions que Benchikha.
C’est ce que confirme en tout cas le journal Al Akhbar de ce lundi 19 juin. Ce dernier rapporte que le président Hasbane aurait contacté plusieurs agents d’entraîneurs en leur posant la même condition: pas d’entraîneur arabophone. Le président aurait également réussi à obtenir plusieurs numéros de téléphones personnels de certains entraîneurs, afin qu’il puisse directement les contacter et passer outre les médiations des agents, croit savoir le journal arabophone.
Dans son édition du lundi 19 juin, le quotidien Al Massae abonde dans le même sens. Le journal arabophone affirme que le Raja serait sur le point d’annoncer l’arrivée d’un nouvel entraîneur étranger pour le club. Nos confrères précisent qu’il s’agirait d’un entraîneur européen, qui aurait déjà coaché des clubs aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite. Le journal ajoute qu’un second entraîneur serait également sur la liste du président Saïd Hasbane.