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Botola D1. Wydad: Faouzi Benzarti n'abandonne pas le championnat

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Depuis la défaite au derby, les Rouges ont enchaîné 4 victoires. Avec le succès en Supercoupe et la confiance retrouvée, le Wydad a écrasé l'AS FAR pour confirmer son retour en fanfare.
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La phase retour du championnat s'annonce brûlante pour le Wydad. Le champion en titre a déjà cumulé 7 défaites en Botola. Une phase aller catastrophique qui a signé la fin de l'ère Ammouta, champion d'Afrique au mois de novembre dernier. Mais le déclic a été créé avec l'arrivée de Faouzi Benzarti. Très critiqué après sa défaite au derby lors de sa première, le technicien tunisien n'a pas eu besoin de plus de 5 matchs pour faire l'unanimité. 

Hier soir après la victoire face à l’AS FAR (3-1), l’appétit de l’entraîneur a grandi. «Mon équipe prend forme. On apprend au fil des matchs, et j’ai vu de très belle chose ce soir», a-t-il confié en conférence de presse. Après trois victoires consécutives avec la manière, la touche du technicien n’est plus à prouver. Il sous-entend que même le championnat n’est plus une cause perdue.

«Nous apprenons vite, les joueurs s’adaptent au nouveau système et prennent du plaisir sur le terrain. Le championnat est encore très long, pour l’instant nous cherchons à rester dans cette spirale positive», a conclu Faouzi Benzarti. Serein, le «Cheikh des entraîneurs arabes» ne cache pas son ambition d’enchaîner. À ce rythme, le WAC ne devrait pas tarder à retrouver le peloton de tête.

Actuellement à la 7e position (25 points), les Rouges sont à seulement 3 points de l’AS FAR que tout le monde considérait comme prétendant au titre, la semaine dernière. Le Wydad peut espérer une remontada historique. Le coach aux commandes l’a déjà fait avec le Raja en 2013 avant de perdre le titre lors de la toute dernière journée. Les plus optimistes se donnent le droit de rêver, le champion n’est qu’à 11 points de l’IRT, leader.

Sachant que le WAC a encore des confrontations directes avec les 4 équipes de têtes (IRT, Raja, HUSA, DHJ), tout est encore possible… à condition de garder le rythme. Car si le Raja peut trébucher à cause de la pression des matchs (coupe de la CAF), le HUSA et l’IRT n’ont que le championnat à jouer et peuvent avoir un souffle plus long pour la dernière ligne droite du championnat.

Par Nassim Elkerf
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