Selon Assabah du 26 janvier, le rapport de la mission d’inspection des infrastructures du Cameroun, pays organisateur de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 est entre les mains du président de la CAF, Ahmad Ahmad. Ce dernier, après l’examen, le 31 janvier, des résultats de ce rapport avec le comité exécutif de la CAF et un bureau d’étude international, devra soit valider l’organisation de la compétition par le Cameroun, ou lui signifier les points à améliorer.
Assabah avance que ladite commission a enregistré plusieurs dysfonctionnements qui ont entaché la marche des travaux de construction des infrastructures prévues par le cahier des charges de la CAF. Entre autres, la commission a reçu des plaintes des ouvriers travaillant sur le chantier de construction du grand stade d’Olembé. Ces travaux ont tourné au ralenti en raison d'une série de grèves dues au non-versement des salaires de ces ouvriers. La commission a également relevé que la promotion de ce grand événement sportif souffre d’une carence qui a été dénoncée par les médias locaux.
Ces dysfonctionnements sonnent comme une menace pour le Cameroun qui peut voir la CAN lui filer entre les doigts, surtout qu’Ahmad Ahmad avait déjà menacé le pays de l’écarter de l’organisation de cette édition 2019 qui connaitra la participation de 24 sélections au lieu de 16.
Pendant ce temps-là, le Maroc est en embuscade pour récupérer l’organisation de l’événement si le Cameroun est évincé. Un heureux remake du scénario du CHAN qui a permis au Maroc de remplacer le Kenya et assurer une organisation exemplaire de l’événement.