Il ne faut pas se leurrer, le match contre le Gabon à Franceville n’est pas un bon résultat dans un tournoi à quatre équipes. La preuve, la Côte d’Ivoire qui a gagné son match contre le Mali et est devenue leader du groupe en nous dépassant par deux points.
Mieux encore, en marquant deux buts, les Ivoiriens cumulent un autre avantage, face au Maroc et le Gabon, qui compte dans le décompte final.
L’international Al Ahmadi a bien compris le jeu en déclarant qu’il faut absolument gagner le match contre la Côte d’Ivoire que le Maroc recevra le 11 novembre. Ce qui n’est pas une sinécure dans un tournoi où l’on ne joue que six matchs.
Admettons que le Maroc fasse match nul avec la Côte d’Ivoire et que le Gabon gagne le Mali. L’équipe nationale aura un déficit de 2 points par rapport à ces deux équipes.
On peut, bien sûr, extrapoler jusqu’à épuiser toutes les probabilités pour découvrir que seul un cumul de victoires peut mener à la qualification.
L’équipe nationale qui a un déficit de deux points face aux Eléphants devra impérativement gagner aussi bien la Côte d’Ivoire que les autres équipes.
Il est vrai que l’équipe nationale était handicapée par l’absence de plusieurs titulaires. Il est vrai, aussi, que le sélectionneur national a remanié et rajeuni une équipe qui a fait bonne impression.
Mais il aurait dû jouer la victoire au lieu de charger tous les joueurs par un repli défensif. D’autant plus que les Gabonais n’étaient pas le foudre de guerre que l’on nous décrivait et ce même avec leur célèbre Aubameyang.
Autant dire que la seule consigne que le sélectionneur Hervé Renard pourrait donner à ses poulains en perspective, c’est la gagne. A part cela on risque d’être déçu pour la énième fois depuis notre dernière participation à la coupe du monde en 1998.