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Neymar: «Le Ballon d’Or est un objectif»

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Kiosque360. Neymar est considéré comme l’un des meilleurs joueurs de la planète, pourtant il n’a jamais pu remporter le Ballon d’Or. Le Brésilien en rêve, mais discrètement.
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L’année 2016 touche à sa fin et tous les trophées, ou presque, consacrés au monde du football ont été distribués. Et c’est Cristiano Ronaldo qui a raflé la mise, notamment en remportant le tant convoité Ballon d’Or. Le Portugais ainsi que Lionel Messi ont accaparé ce titre prestigieux depuis 2008, au malheur de voir d’autres génies du football largués dans le classement. C’est le cas de Neymar, par exemple. La pépite brésilienne du FC Barcelone a accordé une interview à la chaîne officielle de la Liga pour en parler. Des déclarations reprises par plusieurs médias étrangers dont le portail Eurosport.

Celui qui est considéré par plusieurs comme l’un des meilleurs joueurs de la planète reste assez humble dans ses propos. «Je ne joue pas au football pour gagner le Ballon d'or», a-t-il déclaré dans cette interview. Le brésilien a fini l’année 2016 à la 5e position loin derrière Cristiano Ronaldo. C’est une régression par rapport à son classement de l’année dernière où il avait fini sur la troisième marche du podium.

Pour Neymar, le foot c’est une question de passion avant tout. «Je joue au football pour être heureux et parce que j'adore ça. Malheureusement, il n'y a qu'un seul vainqueur et si je ne gagne pas le Ballon d'or, c'est Ok», a-t-il ajouté. Cependant, l’attaquant barcelonais ne nie pas qu’il aimerait se voir avec le Ballon d’Or entre les mains un jour, sans pour autant que cela ne devienne une obsession. «Bien sûr, c'est l’un de mes objectifs mais je ne vais pas mourir si je ne le gagne pas», explique t-il.

Depuis sa cinquième place au classement, le Brésilien a vu ses coéquipiers sur des marches plus hautes. Il s’agit de Messi qui a fini comme deuxième meilleur joueur au monde et Suarez au 4e rang. Une concurrence au sein d’une même équipe, mais qui ne gâche rien dans la relation qui lie le trio d’attaque le plus puissant de la planète. «C'est étrange car nous sommes brésilien, argentin et uruguayen, et donc rivaux dans nos pays respectifs. Mais je ne sais pas ce qu'il s'est passé, nous avons une grande amitié, nous passons notre temps à plaisanter ensemble. Cela me rend très heureux qu'il y ait des gens comme cela dans le football», conclut l’attaquant de 24 ans.

Par Ismail El Fassi
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