« J’ai abusé de ma position pour obtenir des pots-de-vin pour mon propre bénéfice ». Ainsi s’exprimait Jeffrey Webb, ancien vice-président de la FIFA et ex-président de la Concacaf, quand il a plaidé coupable, en novembre dernier, devant la justice américaine de sept chefs d’inculpation.
Dans ses aveux rendus publics, lundi 18 avril, par un magistrat américain, l’ancien bras droit de Sepp Blatter admet s’être enrichi personnellement entre 2012 et 2014. Dans les faits, il a reconnu avoir perçu des dessous de table pour la cession de droits sur les matchs de qualification pour les Coupes du monde 2018 et 2022 ainsi que pour la Copa America.
Autres aveux dévoilés par la justice américaine, ceux d’Alejandro Burzaco, ancien patron d’une compagnie argentine de marketing sportif, qui a reconnu avoir versé des dizaines de millions d’euros à certains dirigeants de la FIFA.
L’intermédiaire brésilien Jose Marguiles est lui aussi passé aux aveux devant la justice américaine. Ces trois protagonistes sont actuellement assignés à domicile et ont accepté de payer 37 millions de dollars en guise de réparation.
Pour rappel, 40 personnes sont accusées de corruption dans le plus grand scandale de l’histoire du football. Une quinzaine parmi eux ont plaidé coupable et consenti de coopérer avec la justice américaine.