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FRMF. Équipe nationale: Hervé Renard tient un bilan positif malgré les critiques

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Hervé Renard comme tous les sélectionneurs qui l'ont précédé à la tête des Lions de l'Atlas, ne fait pas l'unanimité. Pourtant, les chiffres plaident en faveur du technicien français. En 19 matchs avec le Maroc, l'homme est sorti vainqueur 10 fois, contre 5 défaites et 4 matchs nuls.
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Le 16 février 2016, Hervé Renard a signé avec la FRMF pour succéder à un certain Badou Zaki. C’est dire que la pression était grande, car un mois plus tard, le Maroc devait déjà s’imposer au Cap-Vert pour valider son ticket pour la CAN 2017. Deux victoires lors d’une double confrontation... le ton est donné. Les Lions de l’Atlas ont un nouveau patron, et c’est le Renard, double champion d’Afrique avec la Zambie et la Côte d’Ivoire.

Il impose ses idées, ses principes et ses fondamentaux. L’homme qui voit le foot différemment que ce qu’on a eu l’habitude de voir au Maroc savait d’emblée qu’il n’allait pas faire l’unanimité. Les premières critiques pleuvent dès l’entrée en lice lors de la CAN 2017 face à la RD Congo. Une courte défaite 1-0, qui a devancé deux victoires face au Togo et la Côte d’Ivoire, avant de s’incliner face à l’Égypte sur coup de pied arrêté aux quarts de finale.

Hervé Renard avait rempli son objectif. En parvenant au second tour, 12 ans après la dernière fois (2004). Mais juste après la CAN les choses se sont tendues entre lui, les supporters et la FRMF. D’une part son problème personnel avec Ziyech, d’une autre, ses décisions tactiques incompréhensibles dans certains cas, sans oublier sa relation avec la presse marocaine, rendent le séjour moins paisible que ce qui était prévu.

Son bilan, quant à lui, est positif. En 19 matchs, l’homme a gagné plus de 50% de ses matchs (10), contre 5 défaites (RD Congo, Égypte, Finlande, Pays-Bas, Cameroun). Des chiffres qui le laissent en position de force, en attendant de confirmer en se qualifiant à la Coupe du monde 2018, mais ça ne sera pas une chose aisée. Ce qui est certain, c’est qu’aussi longtemps qu’il restera sur le banc des Lions, il sera critiqué. À tort ou à raison, car le Maroc est un pays qui vit par le football. Avec des supporters qui s’y connaissent et qui sont donc très exigeants. Tout le contraire de la Zambie, où la Côte d’Ivoire qui est un pays de football, mais qui comptait une génération dorée de joueurs « intouchables ».

Par Nassim Elkerf
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