Filinfo

Marocains du monde

Les Lions, Renard, Bielsa... les confidences de Hamza Mendyl

© Copyright : DR
Son avenir en sélection, ses premiers pas à Dijon, ses loupés à Schalke...Hamza Mendyl s'est dévoilé sans fard alors qu'il s'apprête à retrouver les Lions.
A
A

Son passage raté à Schalke 04, sa tentative de relance à Dijon, ses ambitions en sélection…Hamza Mendyl s’est longuement confié dans un entretien accordé à France Football.

Le jeune défenseur affirme sa ferme volonté de retrouver la sélection, lui qui sera présent au prochain rassemblement des Lions de l’Atlas. "Je veux revenir avec le Maroc, et faire mieux: je veux gagner ma place en sélection! En octobre, je serai sélectionné, je veux regagner ma place dans le onze et ne plus en sortir. Je prends beaucoup de plaisir à jouer pour le Maroc".

En octobre, les hommes de Vahid Halilhodzic joueront la Libye, le 11, puis le Gabon, le 15, en match amical pour préparer les éliminatoires de la CAN 2021.

Mendyl a ensuite rendu hommage à Hervé Renard, l’ancien sélectionneur des Lions, qui l’a lancé. "Beaucoup de supporters me critiquaient et déclaraient que je n'avais pas le niveau, mais Hervé Renard a continué à me faire confiance. Il m'a pris à la CAN en 2017. J'étais le seul latéral gauche et il m'a mis titulaire. C'est celui qui m'a le plus aidé", explique-t-il, visiblement reconnaissant.

Concernant la CAN 2019, il affirme que le technicien français l’a averti deux mois auparavant de sa non-sélection. Il ne pouvait pas l’appeler alors que ça faisait 4 mois qu’il n’avait pas joué. "Il m'a aussi dit que pour lui ça n'aurait pas posé de problème. Il me faisait confiance et savait que j'aurais donné mon cœur sur le terrain si j'avais été convoqué. Mais pour les fans, les Marocains et les journalistes, ce ne serait pas passé", lance Mendyl qui a été déçu pour Renard lorsqu’il a quitté le Maroc.

Il affirme que le nouveau sélectionneur franco-bosnien ne l’a pas contacté mais rappelle qu’il est venu voir le match Maroc-Mali (1-1, le samedi 7 septembre, éliminatoires de la CAN U23).

Il se remémore ensuite son passage à l'Académie Mohammed VI (il est arrivé à 10 ans et y est resté 7 ans durant): "au niveau des conditions de travail, c'était top. On avait la chance d'avoir les mêmes installations qu'en Europe. À Lille, je n'étais pas dépaysé, tout était pareil".

Mendyl est clair quant à ses objectifs: "tout ce que je veux, c'est jouer un maximum et faire une saison pleine, revenir en sélection et retrouver mon vrai niveau avec comme objectif la CAN 2021 aussi, c'est obligé. Je ne vais pas la rater cette fois-ci (rires)".

Mendyl parle également de son actualité en club. Il explique d’abord la raison pour laquelle les négociations avec Dijon se sont éternisées cet été (un mois). Il lui a fallu du temps pour trouver un accord avec Schalke 04, club où il évoluait. Le joueur disposait de différentes offres, dont beaucoup émanaient de la Süper Lig turque, mais il a préféré la Ligue 1 puisque c’est "plus intéressant". Il dévoile que Stéphane Jobard, son coach à Dijon, en "attend beaucoup" de lui.

Le club joue souvent le maintien mais Mendyl le vit comme un défi: "on pourrait dire que je fais un pas en arrière mais je pense que j'en avais besoin pour me retrouver. Et même si on va se battre pour le maintien, ça va me permettre de progresser".

Le latéral gauche explique ensuite ce qui a fait de son aventure à Schalke un grand loupé. "Ça n'avait rien à voir avec le football, c'était une question de discipline. J'ai eu des retards qui ont fait que j'ai été mis hors du groupe. Mais on fait tous des erreurs et on a tous droit à une seconde chance", lance-t-il. Il affirme avoir appris la discipline en Allemagne.

Il a ensuite parlé d’un entraîneur célèbre qu’il a côtoyé à Lille, Marcelo Bielsa. La relation entre les deux hommes s’est détériorée à cause d’un retard: "j'étais parti en sélection et au retour, j'avais loupé mon avion, j'étais arrivé en retard et Marcelo Bielsa n'a plus rien voulu savoir de moi. Il m'a envoyé en réserve. Il reste un grand coach surtout quand on voit ce qu'il a fait à Marseille et la manière dont il a fait progresser des joueurs comme Benjamin Mendy, qui est un exemple pour moi".

Par Oumeïma Er-rafay
A
A

Tags /


à lire aussi /


Commenter cet article
Oups ! il semble que votre name soit incorrect
Oups ! il semble que votre e-mail soit incorrect
Oups ! il semble que votre commentaire est vide

Oups ! Erreur de valider votre commentaire

Votre commentaire est en attente de modération


Chargement...

Chargement...

Info

Retrouvez-nous