Comment les sites de paris en ligne ciblent les plus jeunes

Langage familier, publicités tape à l’œil, stars populaires chez les jeunes, les sites de paris en ligne ne se posent plus de limites pour attirer des joueurs de plus en plus jeunes, rapporte le site français Slate.fr dans un article publié ce vendredi 23 avril.

Sur les réseaux sociaux, les principaux sites n’hésitent pas à tutoyer les papiers. «Besoin de Freebets pour préparer ton combi du week-end?», pouvait-on lire notamment sur un tweet de Beltclic, un des principaux sites de paris en ligne, qui n’hésite pas à décorer son tweet par une multitude d’émojis.

De son côté, le concurrent de Betclic, Winamax, utilise l’image du rappeur très populaire chez les jeunes, Lacrime, qui se moque des dirigeants de clubs,  ainsi hameçonner de nouveaux clients.

«Sur les réseaux sociaux des opérateurs de paris en ligne, ces messages publicitaires sont légion. Langage cool, figures populaires, offres alléchantes… en communiquant ainsi, ils ont pour objectif d'attirer toujours plus de jeunes joueurs», écrivent nos confrères français.

La situation devient grave. Puisqu’en France, trois parieurs en ligne sur quatre sont âgés de moins de 34 ans. La popularité que peuvent avoir les sites de paris en ligne sur les plus jeunes peut inciter certains mineurs à sauter le pas, et c’est là que commence le danger.

«En investissant autant les réseaux sociaux –le marketing numérique représente plus de la moitié des investissements publicitaires de certaines plateformes–, les sites de paris en ligne flirtent avec une dangereuse ligne rouge: celle du risque d'inciter de plus en plus de joueurs mineurs à parier, alors que les jeux d'argent sont interdits aux moins de 18 ans en France», écrit Slate.fr.