Croyant donner de la crédibilité à ses graves accusations contre les instances du football, l’arbitrage et la Botola en général, Mohamed Boudrika avait affirmé que les cinq premiers clubs du classement de la Botola D1 sont lésés par l'arbitrage. Mal lui en a pris.
Pour Mohamed Kimakh, conseiller du président du FUS, également membre du Comité directeur de la Ligue nationale de football professionnel, Boudrika n’est pas habilité à parler au nom du Fath. Ce dernier à la capacité et les personnes qu’il faut pour «exprimer son avis, de façon ouverte et claire, sur toute question qui le concerne», a ajouté Kimakh, précisant que les propos de Boudrika ne concernent en rien le Fath.
Pour sa part, le président de l’Ittihad de Tanger, dont le SG est suspendu pour deux ans suite à des propos similaires à ceux de Boudrika, s’est lui aussi démarqué des «dérapages» du jeune président du Raja. Abdelhamid Aberchane a précisé que l’IRT n’est pas un «mineur» dont n’importe qui peut parler en son nom.
De même, la Renaissance sportive de Berkane, présidée par Fouzi Lekjâ, a sorti un communiqué très critique à l'égard des propos du "duo Boudrika, Boussairi", tous deux accusés de vouloir créer "la zizanie, voire le chaos" au sein de la Botola D1 et de faire "le jeu du hooliganisme".
Avec cette nouvelle fournée de réactions, l'on peut dire que Boudrika est plus que jamais seisolé.ul et