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CAN 2017: Da Costa risque une sanction pour avoir critiqué la pelouse, l'arbitre et la CAF

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Kiosque360. Marouane Da Costa risque des sanctions de la part de la Confédération africaine de football après les déclarations qu’il a formulées à la fin du match contre l’Egypte.
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Les Lions de l’Atlas ont rendu une copie très honorable lors de la participation en Coupe d’Afrique des Nations organisée cette année au Gabon. L’aventure a pris fin en quart de finale, contre les Pharaons d’Egypte, lors d’un match joué au stade de Port-Gentil.

Le quotidien arabophone Al Ahdat Al Maghribia, daté du 1er février, nous apprend que la Confédération africaine de football pourrait sanctionner le défenseur marocain Marouane Da Costa. Selon des sources du journal, il se peut qu'il soit interdit de jouer.

Et pour cause, les déclarations qu’il a formulées après la fin de la rencontre, perdue aux dernières minutes contre l’Egypte. Le défenseur de l’équipe grecque Olympiakos a exprimé son mécontentement par rapport à l’état de la pelouse du stade de Port-Gentil. Il a même dit, selon le quotidien, que les dirigeants de la Confédération africaine de football et les organisateurs de la compétition devraient avoir honte d’eux.

Le joueur s’est dit étonné qu’une rencontre de ce niveau, en quart de finale de la CAN, soit organisée sur une pelouse dans un état aussi lamentable.

Par ailleurs, le Marocain s’est aussi attaqué à l’arbitre gabonais qui a officié ce match au sommet entre les lions de l’Atlas et les coéquipiers de Mohamed Salah. Selon Da Costa, l’arbitre a sifflé beaucoup de fautes pour l’équipe adverses, chose qui a empêché ses coéquipiers d’asseoir leur jeu.

Dans son élan de reproches, le défenseur central a conseillé aux dirigeants du football africain de consacrer l’argent de la CAN à l’infrastructure au lieu de le mettre dans des poches. La plus haute instance footballistique africaine attend de recevoir les enregistrements relatifs aux déclarations du joueur marocain. Après quoi, ils pourront décider des sanctions à lui infliger.

Par Ismail El Fassi
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