Si un sportif tombe malade, il va bien falloir lui administrer des médicaments. Or ces derniers étant le plus souvent composés de produits prohibés par l’Agence mondiale antidopage, il s’agira alors de concilier entre l’interdiction faite au sportif de se doper et son droit aux soins médicaux. A cet effet, la législation antidopage a prévu l’Autorisation d’usage thérapeutique (AUT) pour légaliser ce genre de dopage.
Après les scandales de dopage qui ont entaché le sport national à quelques jours des jeux olympiques, la nourriture du centre sportif Moulay Rachid a été, elle aussi, pointée du doigt. Des tests ont été effectués sur les aliments utilisés dans la nourriture des athlètes mais les résultats tardent à venir.
Avant le départ de la délégation marocaine pour Rio de Janeiro, prévu le 29 juillet prochain, le Comité national olympique marocain (CNOM) compte s’assurer et garantir qu’aucun cas de dopage ne vienne ternir le sport marocain aux prochains Jeux olympiques. Cette décision intervient suite aux nombreux cas qui ont éclaboussé ces dernières semaines nombre d’athlètes locaux déjà qualifiés pour Rio.
Une enquête a été ouverte par la Fédération royale marocaine de boxe (FRMB) et le Comité national olympique marocain (CNOM) suite à des informations sur l’utilisation de produits dopants par les deux boxeurs de l’équipe nationale, Said Harnouf et Hamza El Barbari.
Ce lundi, une mauvaise nouvelle est parvenue à la fédération marocaine de taekwondo. La championne marocaine de la discipline, Hakima Meslahi a été contrôlée positive. Voilà comment la taekwondiste est tombée dans le piège.
Les scandales de dopage notamment dans l'athlétisme russe et les retards dans la préparation des jeux Olympiques de Rio, à deux mois de la cérémonie d'ouverture, domineront la réunion de la commission exécutive du CIO jusqu'à vendredi à Lausanne.
15 athlètes marocains devront subir des contrôles antidopage effectués par des équipes de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF). Ces contrôles hors compétition qui auront lieu au Centre national des sports Moulay Rachid à Rabat, font partie des "contrôles inopinés" de l’IAAF.
