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La presse internationale choquée après Espérance-Wydad

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La presse du monde entier est complètement abasourdie après la scandaleuse finale de Ligue des Champions Espérance-Wydad d'hier soir.
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L’Espérance de Tunis a été sacrée championne d’Afrique, hier soir, dans la confusion la plus totale. Après un but valable, refusé par Bakary Gassama, les Rouges ont demandé la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) mais ont eu l’immense surprise de découvrir qu’elle ne marchait pas.

S’en suivra plus d’une heure et demie de flottement avec des Rouges, agressés, qui insistent pour revoir leur but, des arbitres comme sonnés, des Espérantistes qui s’échauffent, un stade de Radès dans l’incompréhension, et même un Ahmad Ahmad (président de la CAF) sur la pelouse.

La presse internationale n’a pas tardé à commenter cette finale historique. Pour L'Équipe, la scène est "assez surréaliste, et on espère que cela n'arrivera pas ce samedi soir, lors de la finale de la Ligue des champions européenne entre Liverpool et Tottenham".

"L'assistance vidéo était-elle vraiment en panne? A-t-elle été volontairement "débranchée" par certains organisateurs tunisiens comme certains veulent le croire?", s’interroge pour sa part France Football.

France 24 estime qu’en quelques minutes "la rencontre a pris une tournure historique". "Il y a fort à parier qu’après cet improbable dénouement, le Wydad Casablanca tentera de faire appel de la décision de la CAF. Mais que son éventuel recours aboutisse ou non, le principal grand perdant de cette soirée restera sans conteste le football africain", poursuit le média.

L'Américain Fox Sports, écrit que si la VAR a créé des polémiques à travers le globe, "la finale de la Ligue des Champions africaine a atteint un nouveau niveau". Et c’est à l’issue de scène "ahurissantes" que l’Espérance a été sacré lors d’un match "qui a commencé en mai et s’est terminé en juin".

L’Espagnol AS a évoqué des "circonstances exceptionnelles" ou la "confusion a régné". Le Brésilien Globo Esporte estime que "l’Espérance conserve son titre l’année de son centenaire, mais les motifs de célébration s’arrêtent là". 

Par Oumeïma Er-rafay
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