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Wydad: Sébastien Desabre dans le flou total

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Kiosque360. Débarqué de l’Etoile sportive du Sahel, l’entraîneur Faouzi Benzerti est courtisé par l’Espérance de Tunis et le Wydad de Casablanca. De quoi mettre Sébastien Desabre dans une situation peu enviable.
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Le WAC n’est pas convaincu par son actuel entraîneur Sébastien Desabre et cherche à le remplacer. Si c’est un secret de polichinelle, le quotidien Al Akhbar informe dans son édition du 30 décembre que le club des Rouges est en négociation avec le Tunisien Faouzi Benzerti, récemment remercié par le club de l’Étoile du Sahel. Or, l’autre club tunisien, l’Espérance de Tunis, qui vient de limoger son entraineur Ammar Souayah, fait de la concurrence au WAC pour s’adjuger les services de Benzerti.

Selon Al Akhbar, le club de la capitale tunisienne dispose de fortes chances de convaincre le technicien tunisien, puisque ce dernier ne désirerait pas se lancer dans une aventure avec un club étranger.

Pendant ce temps-là, Sébastien Desabre ne sait pas à quel saint se vouer face aux rumeurs de négociations du comité du Wydad avec trois entraîneurs étrangers. Et cela malgré la promesse qui lui a été faite de garder le poste et conduire le WAC jusqu’à la fin de la saison.

Après un moment de flottement marqué par cinq matchs nuls, Desabre a renoué avec la victoire, replaçant, ainsi, le WAC au sommet de la Botola. Mais ces arguments ne semblent pas convaincre les dirigeants du club.

Selon Al Akhbar, Desabre serait entré en contact avec plusieurs cadres du club pour demander des éclaircissements à propos des rumeurs sur les négociations en cours avec d’autres entraîneurs. Des rumeurs que le WAC n’a jamais pris la peine de confirmer ni de démentir.

Alors que le WAC affronte le Kawkab de Marrakech ce vendredi pour le compte de la 15e semaine de la Botola, Desabre craindrait, selon Al Akhbar, une conspiration contre lui pour perdre ce match et justifier son licenciement.

Si l’arrivée de Benzerti au WAC se réalise, les Rouges seront le deuxième club marocain à être sous les commandes de l’entraîneur tunisien. Ce dernier, avait déjà conduit le Raja en finale de la Coupe du Monde des clubs, en 2013, avant de perdre le championnat à la dernière journée. Une défaite que Benzerti n’a jamais digéré.

Par Fayçal Ismaili
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