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Espagne-Argentine: cette Furia Roja fait peur

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L’Espagne, adversaire des Lions au prochain Mondial, a martyrisé l’Argentine hier (6-1). La nouvelle génération de la Furia Roja semble à point pour le tournoi russe.
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Les Lions de l’Atlas sont avertis. En juin prochain, c’est une Roja gonflée à bloc qu’ils vont affronter en Russie lors de la prochaine Coupe du Monde. Hier, les coéquipiers d'Isco ont infligé une gifle mémorable à une Argentine privée de Lionel Messi (6-1) marquant les esprits avec son 18e match consécutif sans défaite depuis 2016.

Sous les yeux de Messi, préservé en tribunes en raison de douleurs musculaires persistantes, la «Roja» a réussi un récital offensif impressionnant contre l'«Albiceleste», rapidement déboussolée au stade Metropolitano de Madrid. Isco, auteur de son premier triplé en sélection (27e, 52e, 75e),  Diego Costa (12e), Thiago Alcantara (52e) et Iago Aspas (74e) ont donné à ce succès une ampleur qui prouve qu'avec l'Espagne, le danger peut venir de partout.

Et même si Nicolas Otamendi a réduit le score d'une tête sur corner (39e), l'Argentine sans Messi s'est montrée trop pauvre, encaissant 6 buts pour la première fois depuis l'humiliation subie en Bolivie en 2009 (6-1). A l'époque, au moins, les Argentins avaient-ils l'excuse de l'altitude... Avec ce succès, l'Espagne reste invaincue depuis la nomination du sélectionneur Julen Lopetegui à l'été 2016, soit 18 matches d'affilée. Et également 18 matches consécutifs avec au moins un but inscrit, symbole de la puissance offensive espagnole.

La relève espagnole est là

Et la relève est là, à l'image d'Isco, auteur de trois buts en arrivant en second rideau. Le tout dans un rôle de meneur de jeu très libre capable d'apparaître partout sur le terrain pour combiner, notamment avec son partenaire du Real Madrid Marco Asensio (22 ans), auteur de deux passes décisives.

Satisfecit aussi pour Diego Costa, batailleur et séduisant à un poste sinistré depuis longtemps en Espagne, même s'il a cédé sa place à la pause à Iago Aspas, double passeur décisif puis buteur incrédule sur une passe décisive... de son gardien David de Gea (74e)!

Avec également le but de Rodrigo Moreno vendredi contre l'Allemagne (1-1), voilà qui met la pression sur Alvaro Morata, en méforme avec Chelsea et pas assuré d'être du voyage en Russie.

Les quelques points noirs, pour l'Espagne, sont connus: la «Roja», ultra-dominatrice, souffre sur les contres adverses, surtout en l'absence de la sentinelle Busquets. Et les petits gabarits espagnols peinent dans le jeu aérien, comme l'a prouvé la réduction du score d'Otamendi (39e). En revanche, la charnière centrale Piqué-Ramos reste une garantie avec plusieurs sauvetages chacun et une belle assurance. 

Les Lions de l'Atlas savent à quoi s'attendre...

Par Le360 (avec AFP)
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