Vidéo. Lions de l'Atlas: mais que fait Hadji au Luxembourg ?

Si le championnat luxembourgeois se dit faible, Samir Hadji arrive à tirer son épingle du jeu en marquant cette saison 20 buts en 19 matchs joués et en délivrant 8 passes décisives. Lui qui porte un lourd nom de famille sur le dos espère forcément représenter le Maroc après avoir enfilé le maillot de l’équipe nationale olympique en 2005.

Il est difficile de se faire un nom dans le football quand on est « fils de ». Samir, en plus d’être le fils de Mustapha Hadji  est le neveu de Youssef, véritable icône de l’AS Nancy Lorraine. C’est donc tout logiquement qu’il y passe une période de sa formation avant d’aller s’aventurer en pro, du côté du Racing club de Strasbourg. Après une première saison où il marqua 4 buts en 17 matchs, il choisit de s’essayer au Maroc.

Au Hassania d’Agadir, il est accueilli à bras ouverts par les dirigeants. Il dispute même un match de la coupe du trône en 2011, avant de disparaître et justifier son départ par le manque de stabilité financière. À la recherche de cette dernière, les contacts pris par son père lors de sa fin de carrière au Luxembourg lui permettent de s’essayer dans un championnat méconnu. S’il connaissait le pays, le joueur n’avait aucune idée du véritable niveau de football dans cette petite cité.

Ce petit pays coincé entre la Belgique, la France et l’Allemagne est loin du monde professionnel. La moitié du club où évolue Samir (CS Fola Esch) a des activités professionnelles en dehors du football. Pour l’instant, le fils du prodige se défend comme il peu en pointe de l’attaque de son équipe.

Après visionnage de ses vidéos et matchs, on se rend compte que le joueur pourrait avoir sa chance dans plusieurs écuries de la Botola. Il reste désormais à savoir si le joueur est intéressé par un retour aux sources. Surtout que son dernier passage au Hassania lui a laissé un goût amer. Mais pour espérer enfiler le maillot sous lequel son père et son oncle ont pu briller, il lui faudra certainement plus de visibilité.