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Mondial en suspens, sponsors remerciés: la Russie face aux sanctions sportives

«STOP A LA GUERRE». Manifestation contre l'invasion russe en Ukraine, à Athènes, le dimanche 27 février 2022. © Copyright : DR
L'invasion russe en Ukraine continue d'avoir des conséquences lourdes sur le sport professionnel, avec notamment des appels à une exclusion de la Russie du Mondial-2022, et des contrats de sponsoring rompus, moins d'une semaine avant l'ouverture des Jeux paralympiques à Pékin.
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Vers une exclusion du Mondial? 
Pologne, République tchèque et Suède n'en démordent pas: ils n'affronteront pas la Russie en mars en barrages du Mondial-2022, même sous le nom de "Fédération russe de football" (RFU). La Fifa n'a pour l'instant pas exclu la Russie mais a laissé entendre qu'elle se réservait le droit de prendre des mesures supplémentaires. Jusqu'à l'exclusion pure et simple, demandée par la Fédération française de football?

D'autres, comme les Danois, les Anglais, les Ecossais, les Irlandais ou les Suisses ont prévenu que leurs équipes n'affronteraient pas la Russie jusqu'à nouvel ordre.

L'UEFA songe à se passer de Gazprom 
Après avoir retiré à Saint-Pétersbourg, la finale de la Ligue des champions, l'UEFA semble sur le point de dénoncer son partenariat avec Gazprom, également résilié par le club allemand de Schalke 04. Manchester United a de son côté décidé de se passer d'Aeroflot.

Sotchi sans F1
Sotchi est un symbole du "soft power" sportif russe. Ville hôte des Jeux d'hiver en 2014, elle accueille le Grand Prix de Russie de Formule 1. Mais ce ne sera pas le cas cette saison: le promoteur de la compétition, Formula One, l'a annulé.

L'écurie américaine Haas a de son côté remis en cause son partenariat avec son sponsor russe Uralkali. Et l'avenir en F1 de Nikita Mazepin, fils d'un dirigeant d'Uralkali, qui devait piloter une des deux monoplaces, semble remis en question.

Le cas Abramovitch 
Personnage majeur de la Premier League depuis 15 ans, l'oligarque russe Roman Abramovitch, propriétaire de Chelsea, a annoncé samedi qu'il confiait "aux administrateurs de la fondation caritative de Chelsea la gestion" du club londonien, un retrait encore flou. Autre cas sensible, l'AS Monaco, propriété du milliardaire russe Dimitri Rybolovlev. Le club monégasque est très discret sur le sujet.

Les adversaires font défaut 
Il n'y a pas que le football où les Russes constatent les réticences d'adversaires à les affronter: les escrimeurs ukrainiens, qui devaient affronter dimanche les Russes en Coupe du monde par équipes de fleuret au Caire, se sont retirés de la compétition. Vêtus en jaune et bleu, les membres de l'équipe masculine ont brandi des pancartes: "Arrêtez la Russie ! Arrêtez la guerre !".

Ni boxe ni natation
Les quatre grandes fédérations de la boxe n'autoriseront plus de combats en Russie. La Fédération internationale de natation (Fina) a annulé les Mondiaux junior de Kazan en août et prévenu qu'aucune compétition ne serait tenue en Russie.

Quant aux trois clubs russes alignés en Euroligue de basket, ils devront jouer à l'étranger leurs matchs à domicile, sachant que Russes et Européens s'interdisent mutuellement leurs espaces aériens.

En football, Leipzig discute avec l'UEFA de l'opportunité de disputer son match de Ligue Europa contre le Spartak Moscou. A condition que celui-ci ait bien lieu: selon l'agence allemande SID, filiale sportive de l'AFP, l'UEFA serait sur le point de suspendre la Russie de toutes ses compétitions.

Volley: boycott franco-polonais 
Prévus du 26 août au 11 septembre, les Mondiaux de volley-ball semblent menacés même si la fédération internationale n'a pas encore réagi. Polonais et Français, respectivement champions du monde et olympiques, ont prévenu qu'ils seraient forfait si la compétition était maintenue en Russie.

Parias 
Judoka accompli, le président russe Vladimir Poutine a été suspendu de son statut de président honoraire et ambassadeur de la fédération internationale de judo.

Stockholm a appelé à une exclusion de la Russie de toutes les compétitions qu'accueillent les pays de l'UE. D'ores et déjà, les fédérations norvégienne et suédoise de ski ont fait savoir que les sportifs russes n'étaient pas les bienvenus sur leurs territoires pour les épreuves de mars. Et les autorités britanniques ont prévenu que "les sélections nationales" russes et bélarusses étaient persona non grata. Les basketteurs bélarusses en ont déjà fait les frais.

La Finlande a demandé l'exclusion de la Russie, nation majeure du hockey, de ses Mondiaux en mai.

Le CIO condamne 
Le Comité international olympique a exhorté les fédérations internationales sportives à annuler ou délocaliser tout événement prévu en Russie ou au Bélarus. Il demande aussi que les drapeaux de ces deux pays ne soient pas hissés et que leurs hymnes ne soient pas joués.

Dans la foulée, la Fédération internationale de ski (FIS) a notamment annoncé l'annulation de toutes ses compétitions en Russie. La Fédération internationale de biathlon (IBU) a banni hymnes et drapeaux de la Russie et du Bélarus. En réponse, les Russes ont mis un terme à la saison de leurs biathlètes.

Par Le360 (avec AFP)
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