Sur les onze entraîneurs de la Botola D1 déjà renvoyés cette saison par leur employeur, seuls ceux d’entre eux qui sont restés en litige avec leur ancien club peuvent entraîner un nouveau club immédiatement après leur renvoi.
Ceux au contraire qui auraient résilié leur contrat à l’amiable, tout en ayant reçu un ou plusieurs salaires de leur dernier trimestre au club ne peuvent en aucun postuler à un poste d’entraîneur qu'à partir de la saison prochaine.
On n'invente rien, mais ce sont là les termes de l’Article 19 du statut des entraîneurs marocains que vient de sortit Abdelhak Mendoza, président de l’Amicale des entraîneurs. Sur la foi de cet article, Mendoza conteste un contrat dont l'encre n'a pas en core seché. Celui que vient de signer Lamrini avec le KAC, récemment parti, l'imprudent, en très bons termes avec l'OCK.
Selon Mendoza, aussi contradictoire puisse sembler cet article 19, il vise surtout à protéger les entraîneurs en exercice et empêcher ainsi que ces technicienssoient embauchés ou débauchés au gré des présidents de clubs.
Le KAC est averti et, puisqu'on ne badine pas avec la loi, il doit agir en conséquence pour ne pas perdre ses prochains matchs sur tapis vert.