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Hors-jeu. Dopage au Wydad

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A quelques semaines des Jeux olympiques de Rio, beaucoup d’athlètes dans plusieurs pays ont été épinglés pour dopage. Le CIO a même engagé la responsabilité des fédérations. Au Maroc, il existe le dopage actif et le dopage passif.
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Le dopage existe au Maroc depuis que le contrôle a commencé à le détecter. D’ailleurs plusieurs athlètes ont été pris la main dans le sac des produits dopants.

Pis encore, tout récemment la police a arrêté des athlètes marocains et d'autres personnes soupçonnées d'implication dans un large réseau de dopage.

Et ce, suite à une plainte de la Fédération royale marocaine d'athlétisme. C’est dire.
Sauf que chez nous, il y a le dopage des médicaments et le dopage de l’argent notamment dans le domaine du football.

Lequel peut être un dopage actif ou un dopage passif. Exemple de dopage passif : le gardien de la Renaissance de Settat qui a déserté ses bois pour aller boire, prier ou on ne sait quoi.

Il a laissé, comme sa défense, la voie libre aux attaquants du RCOZ pour marquer avec une facilité déconcertante. Déroutant ! Comme l’effet de l’argent sur un fonctionnaire corrompu.

Vous pouvez même trouver dans un seul match du dopage actif et du dopage passif. Exemple dans le championnat amateur où le club A qui jouait le titre affrontait le club B mais qui a un sérieux concurrent  qui est l’équipe X.

L’équation est compliquée mais le sens est facilement palpable : Les dirigeants de l’équipe X ont offert 250 000 DH à l’équipe B pour qu’elle gagne l’équipe A. C’est le dopage actif.

Quand les dirigeants de l’équipe A ont eu vent de cette transaction, ils ont déboursé 1 million de dirhams pour que les joueurs de l’équipe B lèvent les pieds... et les mains. C’est le dopage passif. Vous devinez que c’est le plus offrant qui a gagné.

Donc il ne faut pas s’étonner, outre mesure, si vraiment le président du WAC, Said Naciri, a offert 20 000 DH à chaque joueur du KACM s’ils arrivent à gagner le FUS comme cela été rapporté par plusieurs médias.

Le WAC veut aider le FUS à faire un faux pas pour lui reprendre le fauteuil de leader. C’est le dopage actif.

Il n’est pas interdit par la loi même s’il constitue un hors-jeu en matière sportive. Mais le problème dans le dopage actif, c’est qu’il n’est pas toujours efficace, voire il est souvent inutile.

Tout simplement parce qu’il est plus facile de perdre que de gagner quand on est dopé dans notre football.

Les joueurs du KACM, par exemple, ne peuvent pas aller au delà de leurs possibilités technique et tactique pour défaire le FUS.

Et puis combien même les Marrakchis ont besoin de 3 points pour éviter la relégation, les Rbatis ont eux aussi besoin de 3 points pour briguer le titre. C’est dire que l’effet de l’argent dans pareil cas est nul quand les intérêts des uns et des autres sont antinomiques.

Autant dire que le dopage passif peut être  assimilé à un délit de corruption active et que le dopage actif  peut être calqué aux paris clandestins.

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Par Hassan Benadad
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