Benabicha: «l’inexpérience» des Lions, compensée par la «chance» de Renard?

C’est un avis autorisé qui s’exprime sur les chances des Lions de l’Atlas à la CAN 2007, qui débute ce samedi 14 janvier au Gabon. Hassan Benabicha n’est plus à présenter. Il est d’abord connu pour avoir fait toute sa carrière de joueur professionnel chez le seul Wydad de Casablanca, avec lequel il a tout gagné, en 13 ans de carrière (une dizaine de divers titres nationaux africains et arabes).

Cet ancien Lion de l’Atlas s’est converti en entraîneur qui a pris en charge quasiment toutes les catégories des équipes nationales (juniors, olympiques, locaux et équipe nationale A), en plus de plusieurs autres expériences en Botola Pro (AS FAR, JSM, Khemisset et Kawkab de Marrakech).

Pour ce qui est de la CAN 2017, Benabicha s’est confié au quotidien Al Akhbar, dans son édition du week-end des 14 et 15 janvier, pour exprimer ses craintes sur le seul plan de l’inexpérience des Lions de l’Atlas. Ces derniers, selon lui, ne sont pas bien rodés aux joutes africaines.  Mais cela ne les empêche d’aller le plus loin possible dans cette CAN, à condition que la phase de poule, dit-il, soit bien gérée, tactiquement et physiquement. Une fois la qualification en quarts de finale assurée, tout devient possible. Pour, rappel lors du CHAN 2014 en Afrique du sud, Benabicha et les Locaux se sont inclinés en quarts de finale.

Mehdi Benatia, Youssef El Arabi et Karim El Ahmedi sont les trois joueurs sur lesquels compte Benabicha pour galvaniser les troupes, car ils ont un très bon backgroud footballistique acquis en Europe, en plus de s’être frottés à plusieurs équipes africaines.

Reste la touche Renard. Selon Benabicha, le sélectionneur national ne doit pas être condamné sur sa seule défaite, en une année à la tête des Lions de l’Atlas, face à la Finlande. Hervé Renard a une certaine expérience africaine, en plus d’être chanceux, dit-il, puisqu’il a gagné deux trophées africains en battant ses adversaires, en finale, à travers la loterie des tirs au but.